Les voyages spatiaux

major_slash
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Re: Les voyages spatiaux

Message par major_slash » sam. déc. 11, 2010 6:24 pm

[Post #00001407 : '']Wed Jan 14 10:26:34 CET 1970


OK, je viens de compulser l'encyclopédie galactique, et voici les résultats de mes recherches.

1. L'univers

La voie lactée (notre galaxie), est contenue dans un cube de 100000x100000x10000 Années/Lumières.
Elle comporte 100 milliards d'étoiles, regroupées pour la plupart dans le renflement central et dans deux spires concentriques faisant un tour et demi sur elles-mêmes, on les nomme le "bras d'Orion" et le "Bras du sagittaire".

Norjane et les planètes principales de l'AG se trouveraient dans le renflement central. La terre, par contre se trouve dans le bras d'Orion.

L'AG n'occuperait que 25% de la galaxie, un cube de plus ou moins 1500 années lumières autour de Norjane, considérée comme la planète centrale (puisqu'elle est historiquement le centre des 2 premières AG).

Les colonies de la "frange" se trouveraient sur les deux bras de la galaxie (je pense notamment aux marches oxitones, qui contient le fameux Pirate Point).

Des durées des trajets :

Il est décrit un trajet typique d'un long courrier à propulsion léhouine (nous verrons plus loin ses capacités). Le Long courrier peut parcourir 3 AL/h (Années lumières/heures). Ce qui nous donne un trajet de plus ou moins 4 ans pour traverser toute la galaxie. et plus ou moins 21 jours pour traverser l'AG (c'est à dire le centre de la galaxie).

Ces dimensions me paraissent tout à fait raisonnables, et peut justifier pleinement le rôle des mégas en tant que "porteurs rapides de nouvelles"...

Quid des autres galaxies ?

à 150000 AL de la voie lactée se trouve le nuage de magellan (15 milliards d'étoiles), c'est-à-dire à 5,7 années du centre de la voie lactée

à 250000 AL se trouve le petit nuage de magellan, avec 5 milliards d'étoiles , à 9,5 années du centre.

Enfin, la galaxie la plus proche, Andromède, se trouve à 2200000 AL du centre de la galaxie, c'est à dire à plus ou moins 83 ans.

Ceci rend les voyages possibles entre les galaxies. Mais il s'agit plutôt de voyages pionniers que de réel exploitation...

Des différents moyens de propulsion :

- le Varlet : très maniables, capable d'accéleration fulgurantes et de décération tout aussi impressionnantes, permettant les manoeuvres les plus folles, et des plongées très rapides en triche lumière (jusqu'à 100 AL/h). Mais, il ne permet pas de faire évoluer de gros vaisseaux (max. 5000 Tonnes). Ils sont donc utilisés pour des voyages à courtes distance, dans le centre de la galaxie, c'est à dire dans l'AG. Par contre, leur autonomie est très réduite (quelques jours maximum).
(Ces vaisseaux ressemblent fortement au millenium falcon, et autres vaisseaux style Star Wars).

- Le Lehouine : énorme moteur, aux capacités réduites (3 AL/h maximum en TL), mais avec une autonomie énorme. Il permet d'effectuer des voyages long courrier (c'est à dire transport de marchandises vers les colonies de la frange, transport de troupes, etc...).

- Les manges poussières peuvent atteindre presque la vitesse de la lumière, parcourant 15AL en 6 heures (à l'intérieur du vaisseau, relativité oblige).


Voilà une petite synthèse qui peut servir de base de réflexion...


Sur ce, je vais me coucher...

trundorn
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Re: Les voyages spatiaux

Message par trundorn » sam. déc. 11, 2010 6:24 pm

[Post #00001408 : '']Wed Jan 14 10:26:34 CET 1970


la chrono des technologies de voyage spatial n'est pas encore terminée, mais ce sujet la touche de pres et peut avoir des répercutions sur de nombreux autres sujets à aborder... à commencer par la durée des voyages spatiaux

j'invite donc le major à y poster sa version, et toute personne intéressée à jeter un oeil sur la page dédiée à ce sujet sur le site de Lottes Loukoum : http://loukoum.online.fr/jdr/mega/ag.htm

j'espere qu'elles seront suivies par vos reactions, vos versions, vos idées...

major_slash
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Re: Les voyages spatiaux

Message par major_slash » sam. déc. 11, 2010 6:25 pm

[Post #00001409 : '']Wed Jan 14 10:26:34 CET 1970


Comme je l'ai précisé dans un mail, le centre de l'AG couvrerait plus ou moins un cube de 1500 AL autour de Norjane. Le centre veut dire l'endroit où la densité de planète membre est la plus forte. Mais, l'AG a de l'influence en dehors de ce cube, ce jusque sur la frange de la galaxie connue (c'est à dire plus de 40000 AL plus loin...). Mais ces planètes éloignées doivent être considérées comme les premières colonies européennes du XV ou XVIè siècle. Les voyages pour s'y rendre sont plus long, et donc, l'influence de l'AG est moins présente que dans le centre de la galaxie.
Maintenant, pour ce qui est de la durée des voyages dans le centre de la galaxie, voici quelques chiffres :

- Un vaisseau équipé d'un moteur "varlet" rapide est capable de parcourir 100AL/h. Ce qui nous donne maximum 15h pour parcourir le centre de l'AG de part en part.
- Un vaisseau équipé en "Léhouine", lui mettrait 21 jours pour parcourir le centre. Ce qui parait tout à fait logique pour un vaisseau de transport long courrier.
- Maintenant, comme je l'avais précisé précédemment, un voyage du centre vers la frange prendrait 2 ans en léhouine (et c'est le seul moyen de transport vers celle-ci, car l'autonomie des Varlets est insuffisante).

De fait, avec cette vision des choses, seule notre galaxie est connue, mais, à nouveau, notre galaxie comprenant plus de 100 milliards d'étoiles, ça ne pose pas un gros problème...
Et comme je l'ai précisé précédemment, on peut imaginer une mission partie en exploration vers notre galaxie voisine, pour y installer une porte de saut, afin de racourcir les temps de voyage (plus de 80 ans).

Petite rectification, j'ai précisé un temps de voyage de 15AL en 6h pour un mange-poussière. C'est faux. Voici une valeur "réaliste" :
si on considère qu'un mange poussière se déplace à 98% de la vitesse de la lumière, il peut parcourir 0,4 AL/h. Le pauvre mettrait 600 ans pour parcourir l'AG, et près de 20000 ans pour rejoindre la frange.

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Re: Les voyages spatiaux

Message par admin » sam. déc. 11, 2010 6:25 pm

[Post #00001410 : '']Wed Jan 14 10:26:34 CET 1970

Voila. Je crois n'avoir rien oublie.
Il y avait toutefois une suite ou un autre thread de discussions ou on en etait venus a suggerer - comme je l'ai rappele plus haut - que pour l'instant la technologie dominante de Voyages etait celle decrite dans Mega 3, inspiree de EG. Mais qu'en parallele, une race non-talsanite, hors AG avait commence a developper la techique des portes - peut-etre en connection avec la redecouverte de portes beaucoup plus anciennes. Et que du coup, ca creeait des possibilite de modules diplo/espoinage/politiques/militaires interessants.

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Re: Les voyages spatiaux

Message par admin » sam. déc. 11, 2010 6:25 pm

[Post #00001411 : '']Wed Jan 14 10:26:38 CET 1970

Tout ça c'est bien joli mais j'ai pas le courage de tout reire pour le moment.
Ne pourrait-on pas se focaliser sur un sujet et le terminer avant de passer à un autre.
Cela dit je dit ça mais comme j'ai parcouru le tout en diag je suis peut être à coté de la plaque et je m'en excuse d'avance.

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Re: Les voyages spatiaux

Message par admin » sam. déc. 11, 2010 6:25 pm

[Post #00001415 : '']Wed Jan 14 10:27:59 CET 1970

Je signale avoir proposer un compromis entre les différentes propositions soulevées lors de la discussion que vient de retranscrit Florin :

http://mega.obhna.com/forum/viewtopic.php?t=4

Et vive la multiplication des sujets ! :roll:

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Re: Les voyages spatiaux

Message par admin » sam. déc. 11, 2010 6:26 pm

[Post #00002025 : '']Wed Jan 14 18:56:19 CET 1970

Bonjour à tous (hum... c'est un postulat).

Sympa ces vieilles discussions.

Déjà, merci d'avoir corrigé le point sur la psycho-perception du Triche-Lumière, qui n'est pas un pouvoir psy. Juste une distance qui se mesure par la somme de la volonté et de l'expérience (en années en TL) du navyborg qui pilote, ou de n'importe lequel de ses passagers.

Je suis un très grand fan de l'Encyclopédie Galactique, et j'ai en effet la chance d'en posséder chaque exemplaire. Mais les niveaux technologiques en sont souvent bien supérieurs à ceux de Méga III (autonomie de l'antigrav, champs de force, etc...).

J'ai bientôt fini une compilation de mon background sur les voyages spatiaux.
Je le posterai ici, puis je pourrai défendre mes choix si vous le souhaitez.

Il est clair que je recommande la lecture de Gurps Space pour les conséquences des choix sur le gameplay.
J'ai tenté de peser le pour et le contre, par rapport au gameplay essentiellement.

Des vaisseaux à capacité hyper luminique étendue, pouvant se projeter loin, rendent caduque la notion de frontière.
Des vaisseaux a forte vitesse HL (le cas des varlets, très rapides (de 5 à 50 équivalents AL/heure), mais à faible autonomie (de 30 minutes pour un chasseur varlet à 23 jours pour un gros Classe V) rendent possibles des zones tampons démilitarisées, exceptionnellement. Par exemple entre AG et Cruises (cf. Star fleet et son no man’s land).
Mais l’armée de l’AG est alors plutôt basée sur des forces de projection. Les varlet entraînant le besoins de bases d’approvisionnement en carburant, dissimulées ou non, donc de bases permanentes.
Une source d’énergie plus durable modifie la donne considérablement.
Un mix de plusieurs technologie semble, au moins militairement, une solution bien plus acceptable.

Il me semble que ces choix technologiques doivent être pesés avec beaucoup de précautions.

Il faut aussi, et surtout, permettre à la Guilde de conserver une prééminence sur sa capacité de projection rapide. Le transit est et doit rester un contre pouvoir puissant, en assurant le lien indispensable entre des mondes éloignés du même UP.

Enfin, un joueur doit pouvoir s’amuser avec son personnage, sans forcément investir tous ses XPs dans le pilotage, tout en assurant une différence entre un vrai pilote et un pilote occasionnel. Surtout que les personnages Méga ont aussi à monter des compétences de niveaux technologiques bien inférieurs.

En résumé, j’ai fait les choix suivants :
- La téléportation est possible, mais souffre d’extrêmes limitations. Cf. Méga III. Nécessité d’une salle équipée d’un récepteur compatible, besoins en énergie considérables, etc… Donc au-delà de la portée financière de qui que ce soit, à l’exception de quelques dictateurs paranoïaques. Et même là, la rareté du système en a freiné la croissance, donc la fiabilité. Un marché de niche, en quelque sorte, pouvant être négligé dans le présent exposé.
- Des portes stellaires existent. Artefacts spatiaux antédiluviens, d’origine inconnue (précurseurs ?). Sont situées à l’extérieur des systèmes (certains uniquement, rares), donc pouvant être atteints plus ou moins rapidement à partir du sol du monde de ce système. Assurent un trajet à double sens, mais uniquement entre un point A et un point B. Quelques zones avec de multiples portes (max. 4) existent et font office d’échangeurs. L’expérience, et la possession d’une carte sont indispensables. Mais aucun équipement particulier n’est nécessaire, ni de compétence de pilotage TL. Un simple navymec (pilote automatique) peut suffire. Puisque une fois devant la porte, on prend son tour, et on se retrouve « prisonnier » d’un toboggan (plutot un wormhole,), à subir le déplacement sans pouvoir l’arrêter. Réfractaires au bobsleigh (sans les sensations) s’abstenir… Ici on ne choisit pas où on peut aller, ce qui reste pratique pour un MJ. Et puis ce coté mystérieux de ces artefacts stellaires me plait. Technologie inconnue, non reproductible, laissant entrevoir des conséquences philosophiques et religieuses assez intéressantes pour les joueurs.
- Une capacité hyperluminique NT5 est toujours utilisée, quelquefois en conjonction avec les portes stellaires. C’est le niveau des vaisseaux le plus proche de Méga III. Un niveau technologie « à la star wars ». Un vaisseau antigrav (ou autre technologie moins en pointe) peut donc disposer de propulseurs de manœuvres non newtoniens (sans masse de réaction), pour atteindre (plus ou moins lentement) une porte, et peut aussi disposer d’un hyperpropulseur (l’un, l’autre ou les deux selon les cas). Le passage en HL nécessitant d’être hors du champ d’attraction d’une planète, ce qui est long à atteindre (surtout la fin) pour un antigrav pur. Ici, une capacité d’astrogation devient nécessaire, mais l’équipement du vaisseau peut quasiment tout faire. Et le pilotage en HL peut être assisté par ordinateur, ce qui n’est pas le cas du triche lumière pur. Nous somme ici dans une dimension à cheval entre l’espace normal et le TL. Moins rapide que le TL, mais sans la nécessité d’un pilotage uniquement manuel. Un personnage moins doué qu’un pilote de varlet peut ainsi accéder à la navigation hyperluminique. Et un bon vieux générateur peut propulser un vaisseau dans l’espace normal, ou lui permettre de faire quelques sauts, pendant de plus longues durées qu’un moteur Varlet.
- Enfin, la propulsion Varlet (et Lehouine, plus rare) est possible. Mais elle fait appel à des compétences et capacités financières au-delà du commun des mortels. Je ne reviendrai pas ici sur mon système de compétences dérivées mais il n’est pas facile d’avoir son « permis » Triche-Lumière. Les vaisseaux ont une faible autonomie dans le temps, mais peuvent se projeter TRES loin en très peu de temps. Ensuite, trouver le carburant est aussi une autre histoire. Le varlet est donc une sorte de Formule 1, ou un peu comme si Lamborghini faisait des camions (ok, ils font déjà des tracteurs, mauvais exemple… lol). Un joueur peut viser à en avoir les compétences, puis un groupe peut espérer mettre assez d’argent en commun pour payer la première traite (un Varlet coûte au strict minimum 20 Millions). Mais ils ne seront pas frustrés par l’attente, pouvant se rabattre sur autre chose avant. Pour plus de réponses sur ces deux modes de propulsion, je ne peux que vous conseiller de vous précipiter sur Ebay, afin d’acquérir ces magnifiques ouvrages que sont l’Encyclopédie Galactique.

Pour conclure, car j’ai bien bouffé de la place sur le fofo, pour un résumé, je suis en train de terminer les fichiers Excel de créations des vaisseaux : Varlet, Lehouines & artefacts stellaires (stations, astroports, etc…) et antigrav.
Le troisième fichier permettant entre autre de modifier un antigrav afin de lui adjoindre des capacités de manœuvre spatiale limitées, et/ou un dispositif de propulsion hyperspatiale.
Bien sur, des vaisseaux moins avancés que l’antigrav y ont aussi accès (vaisseaux NT5 notamment) mais mes joueurs n’en auront pas, ou peu, donc j’ai repoussé ceci aux calendes grecques.

Si quelqu’un voit dans tout ceci une incohérence majeure, ou un oubli catastrophique, je reste disponible pour revoir ma copie (surtout quand aux conséquences géopolitiques, ou commerciales des choix technologiques opérés).

A+ pour la suite, si cela intéresse quelqu'un.

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Major Turbop
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Re: Les voyages spatiaux

Message par Major Turbop » sam. déc. 18, 2010 11:57 pm

Voici la version figurant sur le wiki au 18/12/2010

2.5 Voyages stellaires dans l’Assemblée Galactique QF10001.

Il existe un grand nombre d’univers dans lesquels les Megas sont amené à intervenir à bord de vaisseaux spatiaux, mais les capacités des ces vaisseaux varient grandement sans compter la taille de l’univers connu ou la densité de son peuplement. Pour aider les Mega Astro (pilote), voici quelques informations valables dans notre morceau d’univers.



Pour les parties de Mega privilégiant l’histoire, voici quelques conseils:


S'il s'agit de space-opera (en tout cas plus que de hard-science), il y a peu d'obligation en terme de "réalisme". Le principal critère pour déterminer la vitesse des vaisseaux devrait être l'intérêt narratif du voyage (ou des délais et de l'isolement occasionné...)

Dans un film ou un roman, avec un nombre limité d'endroits visités, l'auteur fait globalement ce qu'il veut. Dans une série (de roman, TV et surtout de séance de jeu), un minimum de cohérence assure une plus grande crédibilité.

Le MJ n'est pas un ordinateur, et ne va pas faire naviguer ses joueurs sur un jeu informatique, il peut calculer les longues distances en journée de voyage pour le vaisseau principal de ses PJ. Si ceux-ci se la jouent tranquille et sécurité: rallongement du temps. Ils veulent aller plus vite: quelques jets de dés en pilotage/ingénierie/... leur donneront une durée de voyage plus courte.

- L'échelle des vitesses. Les deux informations suivantes permettent de dessiner une carte sommaires d'un secteur de la galaxie/AG et de calculer les vitesses moyennes des vaisseaux courants. Il reste encore à déterminer quel niveau de variation on veut voir entre les différents moyens de transports. Si je me déplace en Millenium Falcon, je vais combien de fois plus vite qu'en vaisseau "normal" ? 1,2 fois plus vite? 2 fois plus vite ? 10 fois plus vite ? Là encore le critère devrait être plus narratif que "technique". A contrario, si je suis pris en stop sur une barge de minerais, je vais combien de fois plus lentement ?

Le Triche-lumière est là pour accélérer les voyages, car si l'on reste dans l'univers normal, il est impossible de dépasser la vitesse de la lumière. Et la vitesse de la lumière est affreusement lente quand il faut voyager entre deux étoiles. L'espace du Triche-lumière est tout sauf standardisé. Pour bien comprendre son utilisation, il faut bien comprendre son postulat de base: seul un être intelligent (pas une machine) peut s'y guider. Aucun appareil de contrôle ne peut y voir. C'est le triomphe du biologique sur le mécanique. C'est une invention du jeu de rôle Empire Galactique, mais qui fonctionne à merveille pour Mega, car Mega met aussi l'accent sur l'humanisme et la force d'une poignée d'agents pour sauver l'univers.

- L'échelle des durées. La question ici est combien de temps veut-on (en temps que scénariste/MJ) voir durer quelques voyages "types": genre d'une planète paumée (à la Tatooine) au centre de civilisation le plus proche (l'équivalent d'un villageois qui va faire des courses en ville), d'une province à la capitale...

Pour les voyages spatiaux, il est beaucoup plus simple de prendre des distances exprimées en durée pour un vaisseau moyen (vaisseau de croisière ordinaire). Les vaisseaux plus rapides vont plus vite, proportionnellement à leur vitesse, les vaisseaux plus lents vont plus lentement, et basta.

Pour l'entrée de l'espace normal à celui du triche-lumière, le choix portail de saut ou ouverture de passage direct n'est qu'un choix de capacité du pilote et de sécurité. Il y a plusieurs dangers dans le Triche-Lumière. Il existe des structures physiques: les cathédrales, voir Empire galactique, un choc et c'est le crash. Entrer au beau milieu de l'une d'elles n'est pas une partie de plaisir. Des routes qui symbolisent des chemins de moindre résistance: s'en écarter revient à essayer de rouler avec une F1 à 350 km/h dans un champ labouré. On revient vite ainsi à une vitesse de zéro, et une vitesse de zéro, c'est retour à l'espace normal. Dans tous les cas, un retour non-prévu du Triche-Lumière à l'espace normal, c'est une jolie transformation en lumière et chaleur...
L'utilisation d'un portail assure que l'on ne tombera pas sur une cathédrale, que l'on arrivera sur un bon faisceau de routes à suivre. Un bon pilote peut s'en passer, et arriver sur une bonne route dans le triche-lumière directement à partir de l'espace normal.

Pour les portails de saut perdu dans l'espace profond, c'est souvent une question de lois de gravité. Cela serait dommage qu'un portail (une structure physique) s'écrase sur une planète, ou disparaisse dans un soleil. De même, la vitesse maximale d'un vaisseau ne peut pas être atteinte près d'un corps céleste massif. En vaisseau spatial, il vaut mieux faire une grosse distance en ligne droite, sans danger et rapidement, qu'une petite distance en ligne courbe, attiré et très lentement.

Pour cartographier un secteur, il faut réfléchir en termes de rôle pour son secteur. Les systèmes (ou ensemble de systèmes) qui ont un comportement autarcique seront surement les plus isolés, donc les plus loin. Un système marchand sera plus près des autres, ou au carrefour des autres: pas la peine de calculer toutes les distances, si pour aller de A à B on passe automatique par C.


- L'échelle des distances. La taille de la galaxie est plus ou moins connue. La vraie question est ici quelle part de l'espace est occupée par la Fédération des entités AG. Différents modèles existent: l'Empire de Star Wars occupe la majeure partie de sa galaxie, la Fédération de Star Trek occupe (à vue de nez) 10 à 20% de la galaxie et l'Empire de Traveller n'en occupe au mieux que quelques pour-cents. Question annexe, quelle est la densité de "système intéressant" et
quelle est l'uniformité de leur répartition: un système tous les 2 ou 3 parsecs répartis plus ou moins uniformément dans Traveller, des "archipels" de systèmes relativement proches séparés par de vastes distances dans Warhammer 40K...



Pour les Mj et les joueurs privilégiant la simulation, voici quelques points de repère:

Les secteurs
La galaxie est divisée en secteurs, mais l'Assemblé Galactique étant plus une fédération qu'un empire, ses membres sont de taille variable, nous avons donc des secteurs plus grand que d'autres, quelques uns par exemple ne sont constitués que d'une seule planète et de ses environs immédiat, d'autres sont constitués de plusieurs centaines de système solaires et autres...
Cependant, un grand nombre de secteurs, notamment ceux dessinés par l’AG sont « tirés au cordeau » et ont donc des secteurs… cubiques de 10.000 années lumière !

La vitesse en TL
Sachant que les vaisseaux les plus rapides atteignent une vitesse de 40 année lumière par heure, et que la taille de notre galaxie est d’un diamètre de 100.000 années lumière, il faudrait 104 jours pour la traverser, à condition de ne faire aucune pause et de n’avoir aucun contretemps dans la dimension TL!

Plus de trois mois à pleine vitesse: un vaisseau de ligne mettra pas loin d’une année standard pour traverser la voie lactée.

Exemple de vitesse des vaisseaux:

Type de vaisseau/ Vitesse/ Exemple
-Type 1 40 Chasseurs
-Type 2 30 Chasseur lourd (Meta chasseur scorpion), navette
-Type 3 25 Cargo léger, vaisseau de plaisance
-Type 4 20 Croiseur, vaisseau Cargo
-Type 5 15 Destroyer, barge de transport
-Type 6 10 Cargo lourd, porte astronef
-Type 7 5 Vaisseau monde, Léviathan


La navigabilité du TL selon la zone traversée
La vitesse relative du vaisseau est modifiée selon un pourcentage variable en fonction de la compétence du pilote.
Un TL parfait permet à un vaisseau de voyager à 100% de la vitesse de son propulseur TL
Avec un jet d’une difficulté moyenne du pilote (Percevoir + Pilotage + 2d6 = 17)
Un TL difficile permet d’aller à 50% de la vitesse de son propulseur TL
Par point de marge de réussite du jet du pilote (difficulté difficile =20), augmenter de 10% (soit 60% pour une marge de 1, 70% pour une marge de 2...) par marge d’échec,
Réduire de 10%.
A 0% c’est l’accident!


La vitesse d’approche
Ceci dit, le plus long voyage restant encore l'approche finale en vitesse infraluminique, d'où l'importance d'un pilote qui sache sortir du TL le plus proche possible de sa destination.
L’unité de distance est l’unité astronomique standard.


L’unité astronomique
Elle correspond à la distance entre une étoile de type G et une planète située à la distance moyenne correspondant à la plus grande chance qu’une planète engendre des forme de vie évoluée type Talsanite.
Cette distance est de 150.000.000 Km ou 8 minutes-lumière.
Elle est utilisée pour les distances d’approches ou pour les distances à l’intérieur des systèmes solaires ou encore lors des combats spatiaux.

La position des portails de saut

Les portails de saut sont souvent perdus dans l'espace profond, pour éviter les jalousies des entités AG. Ils sont placés ainsi en dehors de la juridiction planétaire. Ou tout simplement à cause des lois de la gravité. Cela serait dommage qu'un portail (une structure physique) s'écrase sur une planète, ou disparaisse dans un soleil. De même, la vitesse maximale d'un vaisseau ne peut pas être atteinte près d'un corps céleste massif. En vaisseau spatial, il vaut mieux faire une grosse distance en ligne droite, sans danger et rapidement, qu'une petite distance en ligne courbe, attiré et très lentement.

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