Re: Les Intelligences artificiels dans Mega
Posté : mar. déc. 07, 2010 8:34 pm
[Post #00001754 : '']Wed Jan 14 13:53:13 CET 1970
http://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Asimov
Ensuite, je ne vois pas très bien le rapport entre la Guerre Froide et les histoires de robots asimoviennes. A moins que je n'ai jamais rien compris à ce qu'il écrivait, Asimov situait ses histoires dans un futur relativement éloigné où la Guerre Froide n'était plus qu'un souvenir.
Ceci dit, il n'est nullement question de robots qui n'arrêtent pas de rebeller contre ses créateurs, chez Asimov. Au contraire, ceux qui développaient ce genre de phobie envers les robots étaient pratiquement considérés comme des malades, atteints du "Syndrome de Frankenstein" (je cite de mémoire). Et si tu lis l'article de Wikipedia, tu peux d'ailleurs y lire
[quote:da7be462cc]Le thème des robots, tel que traité par Asimov, constitue aussi un plaidoyer antiraciste discret, mais sûr : les robots, de plus en plus perfectionnés et dotés d'aspects de plus en plus humains, deviennent méprisés, voire haïs, par bien des êtres humains — d'autant les trois lois les mettent à l'abri de défauts qu'on pourrait leur reprocher. L'Homme bicentenaire évoque cette question.
En apparence, le film I, Robot, sorti en juillet 2004, s'oppose à l'esprit d'Asimov, qui pestait contre toutes les histoires de « créatures se rebellant contre leur créateur », depuis le Golem jusqu'à Karel Čapek en passant par Mary Shelley, avant qu'il ne change la tendance. Néanmoins, il reprend l'idée de la nouvelle de Del Rey citée plus haut, selon laquelle l'application des trois lois peut conduire, si on va jusqu'au bout de leur logique, à des catastrophes résultant de leur « rigidité ».[/quote]
Rappelons qu'Asimov était bien un scientifique (mais oui) et féru de raisonnements logiques. Et s'il y a des robots qui "pètent les plombs" dans ses histoires, il y a toujours une raison parfaitement logique !
Ah, oui, dans Ghost in the shell, c'est plus mystique que dans Asimov... Ben oui, mais Asimov était plutôt du genre occidental-cartésien, et pas japonais. Evidemment, y a une grosse différence culturelle.
(...)
Rassures-toi : d'autres, sur ce Forum, sont des vétérans qui ont commencé aussi avec MEGA 1, en 1984 ! Moi, en particulier...lonquetydelaroutierephili a écrit : J’ai connu et joué à MEGA I, juste avant la sortie de MEGA II (comme ça tout le monde me situe) et je trouve que votre approche des IA est plus que marquée par les poncifs de la SF américaines des années 60-70, elle en est même prisonnière !!!!
D'abord, il s'agit d'ASIMOV, et non d'AZIMOV... Excuse-moi d'être un sodomiseur de diptères, hein ! Mais bon, j'aime la précision...lonquetydelaroutierephili a écrit : Je relis avec nostalgie Isaac AZIMOV, mais bon ça commence un peu à sentir la poussière, la naphtaline et le pâté à l’ail !!!! La société américaine des années 60-70 est celle d’une société impérialiste (je suis pas spécialement pro-sovietique, mais faut bien appeler un chat, un chat), en pleine guerre froide donc en pleine psychose, ayant peur de l’autre, peur des progrès de la science (la bombe A et H), peur que disparaisse son modèle de société,…
http://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Asimov
Ensuite, je ne vois pas très bien le rapport entre la Guerre Froide et les histoires de robots asimoviennes. A moins que je n'ai jamais rien compris à ce qu'il écrivait, Asimov situait ses histoires dans un futur relativement éloigné où la Guerre Froide n'était plus qu'un souvenir.
Ceci dit, il n'est nullement question de robots qui n'arrêtent pas de rebeller contre ses créateurs, chez Asimov. Au contraire, ceux qui développaient ce genre de phobie envers les robots étaient pratiquement considérés comme des malades, atteints du "Syndrome de Frankenstein" (je cite de mémoire). Et si tu lis l'article de Wikipedia, tu peux d'ailleurs y lire
[quote:da7be462cc]Le thème des robots, tel que traité par Asimov, constitue aussi un plaidoyer antiraciste discret, mais sûr : les robots, de plus en plus perfectionnés et dotés d'aspects de plus en plus humains, deviennent méprisés, voire haïs, par bien des êtres humains — d'autant les trois lois les mettent à l'abri de défauts qu'on pourrait leur reprocher. L'Homme bicentenaire évoque cette question.
En apparence, le film I, Robot, sorti en juillet 2004, s'oppose à l'esprit d'Asimov, qui pestait contre toutes les histoires de « créatures se rebellant contre leur créateur », depuis le Golem jusqu'à Karel Čapek en passant par Mary Shelley, avant qu'il ne change la tendance. Néanmoins, il reprend l'idée de la nouvelle de Del Rey citée plus haut, selon laquelle l'application des trois lois peut conduire, si on va jusqu'au bout de leur logique, à des catastrophes résultant de leur « rigidité ».[/quote]
Rappelons qu'Asimov était bien un scientifique (mais oui) et féru de raisonnements logiques. Et s'il y a des robots qui "pètent les plombs" dans ses histoires, il y a toujours une raison parfaitement logique !
Ce qui me fait rire (gentiment), c'est que tu opposes une certaine S.F. américaine avec une certaine S.F. nippone... En affirmant que l'une est meilleure que l'autre ! J'aime bien Ghost in the shell , et je ne vois absolument pas en quoi ce qu'on y décrit s'oppose aux idées d'Asimov ! Dans les deux cas, on est dans une société hyper-technologique où évoluent des I.A. Et, dans les deux cas, on y voit des gens qui se déshumanisent et des robots qui deviennent pratiquement humains (Si ! Si ! Relit certains romans d'Asimov : c'est assez frappant !).lonquetydelaroutierephili a écrit : Le rapport avec les IA, me demanderez vous ?
Il est simple, vos représentations des IA et du danger quelles représentent sont imprégnées de ces peurs et de ces poncifs,…
Depuis cette époque, le concept d’IA a énormément évolué,… et il faut maintenant plutôt se tourner du coté de la sphère asiatique : nos nouvelles références doivent être de l’ordre de Ghost in the shell 01 et 02 où des humains perdent leur humanité et des androïdes rêvent d’être humain (et font de la plongée sous-marine), Applessed où des humains doivent apprendre à vivre avec des bioroids quasiment parfait servant de « stabilisateurs sociaux » à la société humaine, Xenosaga où des androïdes (realian) s’interrogent sur le but de leur existence et entretiennent des relations « filiales » avec leur créateurs,… pour ne citer que ces œuvres (tant Animate, que mangas),…
Ah, oui, dans Ghost in the shell, c'est plus mystique que dans Asimov... Ben oui, mais Asimov était plutôt du genre occidental-cartésien, et pas japonais. Evidemment, y a une grosse différence culturelle.
A mon avis, tu n'as pas bien lu le contenu de ce thread : il y est pourtant expliqué qu'il y a plusieurs niveaux d'intelligence chez les I.A. (comme chez les Humains, d'ailleurs) !lonquetydelaroutierephili a écrit : Il doit pouvoir exister des IA (ou construct) de tous niveaux d’intelligence, depuis le chien de garde, jusqu’à l’intelligence consciente.
(...)
En fait, le plus gros problème - et je l'ai déjà dit ici - c'est que les I.A. n'existent pas encore et, donc, nous sommes obligés de nous en tenir à des suppositions ! Il est totalement impossible, à mon avis, de deviner ce qui se passera quand une I.A. prendra conscience de sa propre existence. D'ailleurs, dans Star Trek, il est remarquable que les scénaristes aient coupé la poire en deux : il y a le "gentil" Data (androïde logique mais sans émotions) et le "méchant" Lore (androïde capable d'éprouver des émotions mais incapable de les maîtriser). A part le truc du "module émotionnel", les deux androïdes sont parfaitement semblables...lonquetydelaroutierephili a écrit : Les problèmes que doivent connaître les IA conscientes ou non, ne doivent pas en soi être très différentes de celle des diverses espèces peuplant le cosmos. Le fait de ne pas simplement avoir à s’identifier qu’aux seuls humains doit même leur simplifier la vie,…
Voilà qui me rappelle vaguement ce que j'ai déjà écrit ici, il y a un certain temps...lonquetydelaroutierephili a écrit : Pour reprendre une autre référence dans Ghost in the shell 01, l'IA traquée ne télécharge que des copies de parties d'elle-même. Or rien n'interdit à une IA voulant prendre "possession" d'un robot de faire de même. Dès lors, si l'on "traite" le robot, on ne détruit qu'une copie d'une partie de l'IA,...
Si ce sont des entités totalement artificielles qui n’ont jamais connu le « monde extérieur ». A mon avis, même si ces créatures sont intelligentes (et peut-être plus intelligentes que les humains), tout ce qui se trouve en-dehors de la « Matrice » doit leur sembler très abstrait. Ou alors, il faut envisager qu’elles puissent se promener à l’extérieur grâce à des corps artificiels (ou peut-être même avec des corps organiques spécialement conçus) ?
Mais non, mais non... Allez, tiens : bois ce bon verre d'huile de vidange tout en grignotant ces quelques boulons de 8... Et sans rancune, hein !lonquetydelaroutierephili a écrit : Alors bon entre des cyborg, des humains se déshumanisant, des androïdes au questionnement existentiels, des bioroïds voulant avoir le droit de procréer, des cyberrunners désincarné dans une matrice et pouvant investir un corps synthétique ou mécanique, des copies de personnalités ou de souvenirs, des IA cherchant à se « créer » une enveloppe humaine, et les chiens robots que l’on offre à noël… J’ai un peu peur qu’Isaac et ses lois aient un petit coup de blues,….