Et maintenant, la suite...
LIEUX PRINCIPAUX
DESCRIPTION GENERALE DE LA REGION.
Cette aventure se déroule au Mexique, au début des années 1950... Sur les plateaux relativement désertiques qui relient les bords orientaux et occidentaux de la Sierra Madre.
Nous sommes près de la frontière, et les véhicules automobiles qui circulent dans la région sont d'origine U.S. Mais c'est un coin plutôt pauvre, et les animaux de bât restent fréquents.
Du début à la fin de l'aventure, le temps sera beau, sec et chaud.
La poussière est partout, et forme avec les cours d'eau proches une brume rougeâtre que gêne la vision lointaine. Les rivières venant des montagnes sont sales mais alimentées.
On rencontre quelques élevages de moutons, broutant une herbe jaune et maigre, et les végétaux sont surtout des plantes grasses et des cactus.
La ligne de chemin de fer est désaffectée, mais un autorail bricolé – vieux camion auquel manquent les pneus – peut y rouler (voir plus loin).
YAXIN (J7).
Un petit village, situé à un kilomètre de la frontière. Sur la grand place (où l'on peut trouver la poste, les garages et le bâtiment militaire) passent régulièrement des voitures et des cars de tourisme américains.
Chaque matin et soir, un vieux car fatigué emmène et ramène des ouvriers mexicains qui travaillent dans une petite usine au Texas.
Les principaux bâtiments sont :
* Un petit
bureau de poste (avec un téléphone public).
* Quelques
petits hôtels, pauvres mais (relativement) propres.
* Trois
garages pratiquant la locations de véhicules automobiles (tourisme et « van »).
* Quelques
épiceries.
* Un
petit poste militaire, abritant en permanence une dizaine de soldats de l'armée mexicaine (situé à la sortie Nord du village).
Au Nord, sur le Rio Grande, près d'un
pont métallique, se trouve un
poste de douane avec quelques gardes frontières.
CINQUETINAS (M20).
Cette petite ville (environ 500 habitants) a manifestement connu des jours meilleurs. Le centre est plutôt « moderne » et animé, tandis que les faubourgs semblent désertés. Plusieurs maisons paraissent abandonnées depuis des années, et tombent en ruine.
Dans les années 1920-30, des mines de cuivre avaient été ouvertes à l'Est, attirant du monde. On avait même installé une ligne de chemin de fer. Malheureusement, les filons ne valaient pas grand chose, et l'exploitation a presque totalement cessé aujourd'hui. Beaucoup d'habitants travaillent désormais de l'autre côté de la frontière.
Le centre-ville.
* Un
poste de police, garni de deux policiers (Joe Trinita et Benito Spencero, voir fiches PNJ).
* Une
église « à l'espagnole ». Les gens du coins sont majoritairement catholiques et très croyants.
* Une
poste, et quatre cabines téléphoniques publiques.
* Deux
bazars, vendant épicerie, vêtements, bricolage et électroménager (aspirateurs, postes de radio ou de télévision, etc).
* Un
hôtel, dont le gérant s'occupe aussi de louer les haciendas de la région (on paie d'avance et en liquide : 500 pesos/jour plus 4.000 pesos de caution).
* Deux
restaurants (aucun n'est bon) dont un fast food mexicain très courant (Toco Bell, spécialités au chili).
* Quelques
bars rustiques, où il est possible de consommer de la bière ou du pulque (boisson alcoolisée traditionnelle).
* Un
cinéma qui ne fonctionne que le samedi soir.
Films à l'affiche :
Chantons sous la pluie (
Singin' in the Rain) de Stanley Donen et Gene Kelly ; et une série B :
L'Homme de la planète X (
The Man From Planet X ) de Edgar G. Ulmer.
* Une ancienne
gare de marchandises (un quai et deux hangars) avec une courte voie de garage, reliée à la voie principale par un aiguillage. Sur cette voie de garage sommeille un vieux camion benne dont les roues ont été adaptées aux voies.
Il peut fonctionner si l'on y met de l'essence (vitesse : environ 30 km/heure). La voie mène jusqu'à la ville de Chihuahua, au Sud-Ouest (si des éboulements récents ne l'ont pas endommagée) ; vers le Nord-Est, elle rejoint des mines, à quelques kilomètres de là. La plupart des mines sont abandonnées et obstruées par des éboulements, qui ont également emporté la voie au fond du Rio Carmino. Notez que le « camion-wagon » appartient à l'un des bazars locaux qui s'en sert pour aller au ravitaillement.µ
FORT PASSO (J9) et FORT CAMINO (E15).
Ces deux vieux forts datent de l'époque de l'Expédition du Mexique (1861-1867).
(
http://fr.wikipedia.org/wiki/Interventi ... au_Mexique ).
Construits en briques recouvertes de torchis et passés à la chaux, leur forme carrée est très sobre. Pas d'étage, le plafond servait de chemin de ronde.
Visité par les touristes,
Fort Passo est plus ou moins conservé en état, avec un bar dans l'ancien mess des officiers. Il y a même l'électricité.
Fort Camino, par contre, est à l'abandon depuis longtemps, et à demi en ruine. Il abrite parfois les troupeaux de moutons qui paissent sur le Plateau des Fantômes (ainsi nommé car des soldats français qui s'y étaient retranchés, y périrent jusqu'au dernier).
Du point de vue situation, Fort Passo domine le canyon et la route d'environ 50 mètres, tandis que le chemin raide et défoncé qui mène à Camino, surplombe la rivière de près de 100 mètres.
Dans l'entrée de chaque fortin, quelques restants de murs suggèrent que des bâtiments ont dû servir d'habitations et donner naissance à un début de village aussitôt avorté...
LA FERME (G18).
D'une conception un peu similaire aux deux fortins, la ferme est surtout un vaste carré à cour centrale. Quelques hangars s'y juxtaposent, remplis de fouillis, de vieux outils et d'appareils anciens.
Les habitants, deux familles (aux imbrications familiales complexes) occupent de leur mieux le terrain.
Les troupeaux de moutons sont laissés sur un plateau à la garde d'un jeune enfant et de ses chiens.
Près de la ferme, des travaux d'irrigation ont permis quelques cultures et l'élevage de maigres bovins.
Pour une somme modique, les P.J pourront y louer une charrette et un ou deux ânes chétifs et têtus.
De petits lopins de terre sont parfois cultivés par des habitants des deux villages, près des cours d'eau.
Ces lopins ne figurent pas sur la carte, mais le M.J peut en signaler l'existence. On y trouve en général une baraque en planches, vide à part quelques outils à main de jardinage.