Texte de base (24/04/2017) AG6

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Major Turbop
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Texte de base (24/04/2017) AG6

Message par Major Turbop » lun. avr. 24, 2017 10:40 pm

11 Les sources d’informations / de communications

Les archives

Le Mega en mission doit apprendre à ne pas trop se fier aux informations qu'il détient, pas même à celles que la Guilde lui a fournies.
Le temps manque fréquemment au major qui prépare votre mission. L'urgence de la situation prime lorsqu'il s'agit de sauver des gens ou d'arriver sur les lieux avant la FRAG...
Les informations fournies par nos agents, patrouilleurs, fouineurs ou simples contacts non Megas, se limitent alors au problème soulevé. Or le major doit se faire une idée de la situation générale sur la planète ou dans le pays où il vous envoie ! Les renseignements les plus récents, les plus frais, il les tire alors des bulletins d'informations émis par les médias de la planète elle-même puis il les complète avec ceux puisés dans les archives de la Guilde ou les dossiers accessibles de l'AG. Mais tout cela est-il vraiment fiable ? Et une fois sur place, dans quelle mesure pouvez-vous baser vos actions sur les informations de l'holotridi ? Et d'abord, y'a-t-il partout des médias ?

11.1 Des trous dans les archives
Un archiviste, si bon soit-il, ne découvre pas toujours ce qu'il cherche dans les archives de la Guilde. Il peut s'y être mal pris ou bien l'objet de ses investigations manque réellement à l'appel. Il est bon que vous connaissiez les principales raisons de ces disparitions.

11.2 Évaporé
Il ne faut pas taxer l'archiviste d'incompétence ou les robots d'entretien de brise-tout. Malgré les qualités des systèmes de conservation et l'atmosphère stérile, certains objets trop anciens finissent par se désagréger sur leur étagère. Aucune impureté ne pouvant passer par les sas des archives, ce sont ces documents et objets détruits qui ont constitué la fine poussière recouvrant les rayonnages des galeries souterraines.
Plus dramatique, d'autres antiquités, entrées aux archives à des époques de moindre surveillance, contenaient leur propre système d'autodestruction, parfois réglé pour les annihiler un millier d'années après leur activation. Inutile de préciser que les objets environnants profitent en général de ces effets néfastes.

11.3 Original confié à l'AG
Authentiques originaux, traités signés d'un souverain ancien, les médiates de l'AG ont parfois besoin, pour résoudre un problème diplomatique de grande envergure, de produire des documents dont l'effet sur les foules ou les actuels dirigeants soit déterminant. Or où trouver de telles reliques du passé si elles ne sont déjà dans les archives de l'AG ou des systèmes concernés ? Chez les Megas, le plus souvent.
C'est même une des grandes qualités reconnues aux vieux de la Guilde de suivre à la trace de tels documents et de savoir choisir le moment où, entièrement oubliés mais pas encore définitivement perdus ou détruits, ils peuvent être subtilisés pour trouver place dans les archives de la Guilde. De telles missions de récupération, qui doivent être d'une totale discrétion sous peine de soulever de graves problèmes diplomatiques, ne sont confiées qu'à des Megas très sûrs.
Parfois, l'AG, ayant emprunté le document, « oublie » de le rendre à la Guilde. Si ledit document a été remis à son peuple d'origine, les vieux n'y voient aucun problème, mais... reprennent leur surveillance, parfois pour des siècles jusqu'à ce que l'objet de leur convoitise soit de nouveau perdu parmi d'autres antiquités, chez un marchand ou dans une cave et risque là encore d'être détruit. Parfois aussi, un médiate hostile à la Guilde préfère garder le document dans les archives de l'AG. Les vieux, qui trouvent que l'AG a trop perdu de choses dans le passé, rongent leur frein jusqu'à ce que l'objet en question soit oublié ou le médiate parti et tentent alors de le récupérer. S'il est resté au palais de l'Immédiator, les choses s'arrangent en général avec l'aide d'un médiate ami.
Le palais de Pergame IV recèle quelques points de Transit connus seulement d'une poignée de gens.
Si en revanche le document est conservé dans la forteresse de Tegem III, les choses se corsent, là.
Guilde s'est engagée à ne jamais y mettre de points de Transit. Les Megas doivent donc y jouer les Arsène Lupin, en sachant que le lieu est surtout fréquenté par des médiates qui sauront tout de suite s'ils ont été « investis » par des Megas en Transfert et crieront au scandale. Pour l'instant, sur trois équipes lancées dans de telles quêtes, une seule a réussi sa mission, en partie grâce à la chance. Notons que les deux autres ont vu leur mission action considérée comme un succès du simple fait qu'elles n'avaient absolument pas été repérées lors de leurs tentatives successives et infructueuses.

11.4 Censure des vieux
Les vieux de l'AG décident parfois de cacher ou de supprimer un objet classé dans les archives, pour des raisons connues d'eux seuls. Dans de rares cas, ils n'en informent même pas les archivistes et la chose en question continue d'apparaître dans les banques de données alors que des vieux en personne ou des Megas, ignorant ce qu'ils transportaient, sont allés jusqu'à son lieu de création, seul endroit où l'on pouvait aussi la détruire.
Ne pas oublier que les Archives contiennent – théoriquement – une copie de tous les rapports de missions effectués par les agents de la Guilde depuis des siècles. Or, je doute que tous ces rapports soient laissés « en libre accès » à n’importe-qui… La « Censure des Vieux » doit certainement s’appliquer dans beaucoup de cas : certaines informations « sensibles » concernant des hauts personnages de la Guilde et de l’A.G., emplacements et plans de bases ultrasecrètes de la FRAG, schémas de prototypes NT6 expérimentaux, coordonnées de « mondes interdits » voire « d’univers où il vaut mieux ne pas mettre les pieds », etc. Bref, une foule d’informations confidentielles qui feraient le bonheur des traîtres, des espions et des futurs Megas renégats. Beaucoup de rapports doivent donc être « censurés » (autrement dit, certaines informations sont manquantes) et seuls les Vieux devraient avoir accès à tous les rapports de mission complets
Note de Sir Lord FOXHOLE.


11.5 Abus de pouvoir d'un Mega
Les Megas ne sont pas des anges et parfois, l'un d'eux s'arrange pour rendre une visite aux archives en compagnie d'un archiviste et y subtiliser un objet à l'insu de son guide. Une telle entreprise est rare car elle suppose tout de même de bien connaître les archives, de n'être repéré ni par l'archiviste, ni par les robots de surveillance-incident et de désactiver ou brouiller les filtres de détection du sas de sortie.
A la décharge des deux derniers agents pris lors d'une telle tentative, il faut dire qu'ils essayaient de récupérer un livre de magie pour l'un, une arme prohibée prise sur un renégat pour l'autre, dans les deux cas afin de venir en aide à un Mega retiré en difficulté sur son monde de résidence.

Archives de la guilde des Mégas
En dehors des données archivées informatiquement qui sont très accessibles, ne serait-ce qu'en mode vocal, la Guilde a rassemblé une foule d'informations sous différentes formes et depuis tellement de temps que leur archivage informatique est souvent « original » ou anecdotique, voire inexistant.
En bref, les archives de la Guilde ont les défauts de leurs qualités : si anciennes et si vastes qu'elles contiennent des documents que tout le monde ignore, elles ne livrent leurs secrets qu'après des investigations poussées.

Les traces de 15 000 ans…

Les archivistes du service infos sont des aventuriers au même titre que les agents de terrain. Et parmi eux, seuls quelques virtuoses arrivent, après des enquêtes échevelées, à retrouver toutes les pièces d'un puzzle et à reconstituer avec une exactitude suffisante des événements très anciens ou occultés. Les archives sont séparées en trois grands départements.

Infos et actualités
Lorsque les Megas savent vers quels systèmes ou planètes ils sont envoyés, ils peuvent s'ils en ont le temps se documenter sur leur passé récent. S'il s'agit de mondes technologiques de l'AG, produisant leurs propres émissions, ils auront accès aux dernières infos disponibles. Il est bon de savoir qu'une révolte vient d'éclater dans la ville où l'on va se matérialiser !
S'il s'agit de mondes non AG lointains, la fraîcheur des nouvelles dépendra de l'intérêt que l'AG ou la Guilde des Megas lui portent. Les émissions de notre Terre, par exemple, mettant normalement des centaines d'années à atteindre les antennes de Norjane ou de Pergame IV, un relais triche-radio à été installé aux confins du système solaire afin de faire passer au plus vite ces programmes édifiants par des voies plus rapides. Vous devez tout de même savoir que le délai est de trois à quatre jours. Pour des mondes de la frange ou des planètes NT2 pas spécialement en observation, ces informations seront quasi inexistantes ou vieilles de dizaines ou de centaines d'années.

Tétraèdre Témoins
Les petits tétraèdres témoins qui s'alignent dans les casiers (sous champs de force) des entrailles du Sanctuaire sont l'épine dorsale de la Guilde. A ce titre, ils sont protégés, répertoriés et leur transport depuis leur case jusqu'à la salle de briefing et retour est fait avec d'infinies précautions par des petits droïds antigravs spécialisés, surnommés les Nestor. Ne chahutez jamais un Nestor, il possède un paralysant et un étourdisseur électrique pour répondre à une éventuelle agression.
Vous comprendrez qu'il est extrêmement rare qu'un tétraèdre soit confié à des agents qui partent en mission, sauf en cas de force majeure et je ne vous dis pas l'angoisse des malheureux qui en sont responsables.
De même, un Mega qui vient de créer un point de Transit reviendra immédiatement, s'il le peut, poser les témoins sur Norjane.

Contacts
Sur les planètes où un point de Transit est installé en zone « civilisée », vous savez qu'il est dissimulé dans un profond sous-sol dont l'issue donne en général, pour plus de discrétion, sur la cave d'un bâtiment neutre où notre contact exerce une activité de couverture.
Ce contact est le plus souvent un sympathisant de la guilde (non-Mega, donc), parfois un parent d'un agent actif ou encore un ancien Mega qui a choisi de rester utile même une fois « retiré ».
Les infos intéressantes sur cet individu peuvent vous être données par le major qui vous confie la mission. La Guilde tient autant que faire se peut les renseignements sur les contacts à jour : qui ils sont, leur activité, le type d'aide qu'ils peuvent éventuellement apporter. Mais il arrive que, sur des planètes lointaines, un contact qui n'a pas vu passer d'agents depuis des lustres soit obligé de quitter son poste pour une raison de force majeure. Il recrute alors lui-même un remplaçant et envoie un message codé par triche-radio vers Norjane. Selon les raisons qui l'ont forcé à quitter son poste, ce message peut ne jamais partir ou bien le faire non par triche-radio mais par vaisseau et arriver plus tard. Le contact n'est donc pas forcément celui qu'on attend et manque parfois à l'appel depuis des mois. C'est pourquoi vous devez vérifier sur le tableau d'information de la salle de Transit d'arrivée s'il ne vous a pas laissé un mot ou un avertissement.

Archives matérielles

Holovidéos
Quand cela s'avère justifié, notamment pour des missions visant à rapporter des témoignages, les Megas partent avec des caméras tridi. Leurs prises de vue (et de son) les plus intéressantes sont stockées par un département qui s'efforce de les classer et de les visionner pour ajouter éventuellement quelques informations aux renseignements techniques sur la planète concernée. Cette dernière pratique est contestée : souvent utile, elle peut aussi générer des erreurs graves. En effet, l'archiviste n'ayant pas été sur place et ne disposant que de séquences disparates, il peut mal interpréter certaines images et donner des indications fausses ou opposées à la réalité.
La plupart de ces documents peuvent être consultés par un Mega depuis sa cabine du Sanctuaire, quoiqu'une partie soit « classifiée », c'est-à-dire réservée aux gens dont la mission est en rapport avec l'info demandée, voire soumise à l'autorisation d'un vieux de la Guilde.

Objets très divers (reliques et pièces à conviction)
Occupant des kilomètres de couloirs et de pièces, ce département mêle aussi bien des salles sophistiquées (où des objets de grande valeur sont conservés en apesanteur et sous des champs de force) que des étagères poussiéreuses perdues au fond de corridors millénaires. Là se morfondent choses non identifiées, armes et costumes, livres et traités, mécanismes plus ou moins entiers et aussi pièces à conviction, c'est-à-dire objets ou manuscrits prouvant la traîtrise de tel personnage, la légitimité de tel souverain, la complicité de telle corporation dans telle sombre affaire, tout ce qui pourrait servir un jour.
Un inventaire en a bien été dressé il y a quelque trois mille ans maintenant, non par des humains (la Guilde manquant, on l'a dit, de personnel) mais par de petits robots d'analyse automatique. Inutile de dire que les bases de données regorgent de « petits chiffons de couleur indéterminée » qui peuvent être aussi bien de vrais chiffons oubliés là par les archivistes il y a quatre mille ans que le suaire d'un grand empereur galactique de la 1ère AG. L'atmosphère de ces archives est aussi stérile que possible et il est nécessaire de porter un respirateur pour s'y rendre. Raison pour laquelle la plupart des archivistes préfèrent y envoyer leur holocaméra-antigrav favorite.
Les « agents de terrain » n'ont en principe pas physiquement accès à ces précieuses collections mais il est possible à ceux ayant une grande réputation de convaincre un archiviste de les y emmener pour inspecter un objet précis, utile à leur mission.

Objets magiques
Beaucoup des objets stockés dans les sous-sols du Sanctuaire proviennent de mondes magiques, où ils possédaient divers pouvoirs. L'univers de Norjane n'étant pas magique, ces pouvoirs n'existent pas tant que leurs réceptacles restent sagement sur leur étagère. Ils peuvent toutefois les retrouver si on les ramène dans un monde magique, quel qu'il soit pour certains ou uniquement dans leur univers d'origine pour d'autres.

Les archives du service « M »
La limite en matériel et archives est parfois floue dans la guilde, car certains « outils » sont à la fois des objets utilitaires mais aussi des symboles ou des moyens d’expérimentation.
Qui sait si le dernier objet ramené d'une brèche menant sur QF5-0003 et confisqué par le service « M » n'est pas le fameux Transvisioneur dont on parle sur FabalaXXV comme de la clef du retour périodique des êtres démons ? Sur Norjane, ce morceau d'os est tout à fait inerte mais sur FabalaXXV…

Archives de l'AG
La rumeur veut que tout le savoir de l'univers et bien plus soit stocké dans les cristaux-mémoires des archives du Palais de l'Immédiator, sur Pergame IV. Comme tant de rumeurs, celle-ci est fausse. Les archives les plus sensibles sont dissimulées au cœur de la forteresse de Tegem III et elles sont loin de couvrir un savoir universel. Le reste est réparti entre les divers grands centres administratifs de l'Assemblée Galactique.
A dire vrai, d'énormes quantités de documents ont été détruites à la fin de la 1ère AG, lors de la Guerre Blanche et Bleue. Et comme l'époque était à la paranoïa, il s'agissait souvent de documents uniques. Les seconde et 3ème AG ont bien consacré un budget (limité) à la recherche historique mais ce travail n'a jamais été mené à fond. Seuls quelques hauts médiates savent où trouver des informations très anciennes : Chez les Megas.
Le chapitre sur lequel l'AG est imbattable, ce sont les données administratives de l'actuelle fédération. Ce qui représente tout de même des informations très précises sur les planètes, leurs ressources, leur histoire « récente » (les deux ou trois mille dernières années), leur population, leurs personnalités marquantes.
Vous aurez, en tant que simples agents, de grandes difficultés à y accéder. Mais si vous passez par les responsables « infos » de la Guilde et moyennant une attente de quelques heures à un jour ou deux, vous pourrez obtenir la plupart des infos publiques ou « pas trop secrètes » sur une planète ou un système. Ces renseignements seront très récents s'ils portent sur des mondes majeurs (par leur activité), au pire vieux de trois à cinq ans pour des planètes secondaires de la frange (trop éloignées pour mettre facilement à jour les données par radio ou même par triche-radio).
Des infos pointues, comme le plan d'une propriété au siècle dernier, peuvent aussi être obtenues mais avec moins de facilité, ces détails étant parfois gérés (et donc monnayés) par des agences de renseignement privées qui, sauf en cas de relations amicales avec la Guilde, gardent jalousement leurs documents.

L’encyclopédie galactique de l’AG

Depuis plusieurs millénaires, les encyclopédistes de l’Assemblée Galactique compilent le savoir et les connaissances de ses membres. L'encyclopédie galactique est devenue une gigantesque bibliothèque traitant à peu près de tous les sujets imaginables, une base de données astronomique qui permettrait en théorie de faire passer une civilisation du NT2 au NT6 en quelques générations.
Mais bien sûr des considérations éthiques, sociologiques et politiques font que l’encyclopédie n’est pas accessible dans son entièreté à tout un chacun ; il existe des versions réduites de l’encyclopédie développées à l’intention des adhérents de l’AG qui ont besoin de progresser « par eux-mêmes ».
Un des arguments les plus forts de l’AG pour l’intégration de nouveaux membres, consiste à accorder le droit de consulter l’encyclopédie et même d’avoir une antenne local sur le sol des futurs membres.
Les encyclopédies apparaissent la plupart du temps sous la forme d’un bâtiment équipé de différentes salles de lecture/audition/visionnage reliées à un ordinateur central équipé d’une intelligence artificielle programmé pour aider ceux qui viennent consulter la base de donnée mais aussi pour vérifier les autorisations de ceux qui cherchent à avoir accès à des données sensibles (équipements de la FRAG, construction d’armes, plans du palais de l’Immédiator …). Les antennes de l’encyclopédie sont considérées comme territoire de l’AG et plusieurs encyclopédistes y résident à la fois pour s’occuper des visiteurs mais aussi pour rassembler les informations locales susceptibles d’être intégrées à la nouvelle mise à jour de l’encyclopédie.
De plus les antennes de l’encyclopédie sont souvent des versions simplifiées voir tronquées. Les demandes de précisions nécessitent l’intervention d’un encyclopédiste qui fait une demande au Médiate responsable, dont la réponse parviendra dans des délais plus ou moins long sous forme de fichier codé ; mais le Médiate peut très bien refuser (poliment) la demande.
L’intelligence artificielle des antennes de l’Encyclopédie est programmée pour effacer ses bases de données en cas de tentative d’effraction.
La base de donnée libre d’accès est consultable par l’intermédiaire du réseau de l’AG mais les informations sensibles ou de NT supérieur à 4 sont toujours sujette à autorisation. Il est impossible de consulter des informations sensibles de l’encyclopédie par l’intermédiaire du réseau. (Mais on raconte que certains pirates très doués …) De toute façon, les banques de données les plus sensibles ne sont tout simplement pas reliées au réseau.
Il existe bien quelques versions piratées de l’encyclopédie galactique mais sans une formation poussée de bibliothécaire galactique, leur utilisation est difficile. Les versions illégales sont pour la plupart limitées et ne sont, bien sûr, pas mise à jour.

Les médias
Les médias ne peuvent pas émettre en dehors d’une planète ou d’un système solaire à cause des distances dans l’AG, du décalage dans les émissions et du prix des communications en triche radio.
Pour cette raison, le journalisme s'est répandu dans la galaxie sous forme d’abonnements qui permettent de recevoir régulièrement les nouvelles et des émissions sur des ordinateurs personnels. Il suffit de se connecter sur une « borne info » et de vérifier si le dernier numéro de votre « revue » préférée est arrivé. C’est en quelque sorte une synthèse entre les images télé et les journaux papier. Les groupes de « presse » font donc des « publications » à l’adresse de leurs abonnés à travers la galaxie.

Holoreportages
L'information est, dans l'AG comme ailleurs, le nerf de la guerre, même en temps de paix. Dans les systèmes plus ou moins totalitaires ou certaines théocraties, elle est manipulée par le pouvoir en place et vient renforcer le bourrage de crâne de l'éducation et des associations diverses toutes contrôlées.
Sur la plupart des mondes cependant, l'information mélange les nouvelles réellement intéressantes, le spectacle et les coups de brosse à reluire pour les grosses compagnies commerciales (qui parfois le méritent effectivement). Les gens, selon leur esprit critique, apprennent à lire entre les lignes ou pas... L'accent est beaucoup mis sur les sports, qui à défaut d'être toujours sereins ou fair-play, constituent un ciment entre les cultures si diverses de l'Assemblée Galactique.
Seuls les systèmes où les individus sont très motivés ont des informations fiables, dans la mesure où dès qu'un média trahit sa mission, des groupements se créent spontanément pour monter d'autres médias dénonçant le fautif. En règle générale, vous pourrez vous fier aux infos de l'holotridi pour ce qui est des grands événements, moins pour les petits. Une loi galactique oblige les chaînes appartenant à une compagnie privée à le signaler dans l'image.
Méfiez-vous aussi des systèmes où les médias se font volontiers promoteurs de chasses à l'homme. Vous pourriez en être les cibles si vous vous faites trop remarquer.

La gazette du soir
La télé-tridi n'est pas présente sur toutes les planètes, pour des raisons extrêmement variées. Un obstacle fréquent est un climat très orageux, qui perturbe trop les liaisons radio. Mais il peut aussi s'agir d'une cause culturelle, comme sur Nouvelle-Grâce (Caccio III), le monde des illusions (où l'on fait plus confiance à ce que l'on raconte qu'à ce que l'on voit) ou bien sur Ferg II (où la République de Demopolis ne jure que par les journaux écrits et refuse tout autre média). La planète Yorine, elle, située loin à l'écart des routes galactiques, se contente de la radio, qui correspond à son niveau technologique actuel.
Sur certaines de ces planètes, l'information peut mettre des jours à se répandre dans un pays. Ne l'oubliez pas, cela peut tout à la fois vous servir ou se retourner contre vous !

Des news de la Terre
Si les planètes « en développement » se comptent par centaines, celles qui comme la Terre sont à l'aube de leur conquête de l'espace ne représentent que quelques dizaines de spécimens. Une partie du public de l'AG, notamment parmi les universitaires (écosophes, historiens, psychologues), s'intéresse à ces mondes en effervescence, parfois même à un seul en particulier. Il existe donc des magazines et des émissions sur « les planètes en développement » et sur la Terre en particulier. Ces documents sont en général ramenés et commentés par les rares observateurs de l'AG ayant obtenu l'autorisation de se rendre sur « Sol III ». Si un Mega terrien a l'occasion de visionner de telles émissions, il verra assez vite qu'elles se divisent en deux catégories.
Les plus sérieuses, présentant des images récentes, analysant les problèmes de manière intelligente, sont plus spécialement destinées aux étudiants en écosophie et donc parfois un peu dures à suivre. Notre Mega remarquera d'ailleurs qu'elles sont à l'occasion entachées d'un peu de parti pris. L'observateur de l'AG auteur du reportage est parfois sur Terre depuis longtemps et bien que persuadé de voir les choses de façon impartiale, il finit par être influencé par l'idéologie et la philosophie du lieu où il réside ou du milieu où il évolue.
La seconde catégorie vise surtout les spectateurs de l'AG qui veulent croire qu'ils savent tout sur tout. Simplificatrices à l'extrême, ces émissions ne cherchent qu'à faire passer quelques images assez simples pour être comprises de personnes n'ayant pas envie de réfléchir. Leur but étant en même temps de distraire, la rigueur et la véracité de l'information y passent après le spectacle. Il est donc possible qu'en vous présentant comme terriens, vous tombiez sur un aubergiste fier d'étaler sa culture, qui commentera avec admiration le courage de Jeanne d'Arc repoussant les chars allemands hors de Paris. A vous de voir, selon la psychologie de votre interlocuteur, s'il vaut mieux corriger son erreur ou abonder dans son sens pour ne pas le contrarier.

Média Locaux

Le magazine de la guilde des Mégas
Savez-vous qu'il existe un magazine, édité par l'école de la planète Norjane, destine aux Megas ? Cette revue dont le titre en terrien donne : Guide de la Guilde (le « Gégé » en argot Mega) est diffusé sur Norjane et dans les centres de formations de la Guilde. Elle est unique dans sa conception sur QF1-0001 car son support est composé d'éléments issus d'univers parallèles qui ne s'activent que lorsqu'un être ayant le double don de transit et de transfert se concentre dessus ; c'est alors que ce qui apparaissait comme un support vierge révèle son contenu.
A part pour la version numérique, destinée aux archives de la Guilde, le nombre d'exemplaires sur support physique est limité, vu le prix de ces composant spéciaux !
Il est arrivé que, dans des civilisations NT2, un exemplaire du Guide de la Guilde égaré par un agent serve de support à des copies d'ouvrages locaux, devenant par la même un palimpseste sur un support résistant aux ravage du temps, chose précieuse pour une civilisation NT2.
Ce système permet au contenu de l'ouvrage de ne pas tomber sous des yeux indiscrets. De plus, rien de tel pour repérer un faux Mega que de lui passer un exemplaire du Guide pour savoir ce qu'il en pense...
Cette revue contient des informations anecdotiques, des récits et conseils, du bricolage, éventuellement des nouvelles des découvertes effectuées par les laboratoires de Norjane ; en bref, elle parle de la vie des Megas et est écrite par d'autre Megas.
C'est plus qu'une revue, c'est un des éléments qui rappelle aux Megas qu'ils font partie d'une organisation, d'une grande famille, qu'ils ne sont pas seuls, que d'autres agents partagent leur expérience. Le GG est un des ciments de la Guilde.
Une bonne partie du contenu de la présente Encyclopédie a déjà figuré sur un des anciens numéros du GG.

Les colporteurs
Lorsque vous doutez des informations officielles, ne manquez pas de vérifier s'il n'existe pas des circuits parallèles. Des bulletins clandestins peuvent circuler, des orateurs transmettre des nouvelles moins déformées, pour une audience restreinte réunie en un lieu discret. Dans ces deux cas, il vous faudra trouver ces sources de savoir et vous en faire accepter, ou pratiquer quelques Transferts pour gagner du temps. Bien évidemment, ces infos pouvant être aussi déformées, il vous faudra trier tout cela !
Mega Hanch, sans doute tout cela est nouveau pour vous mais les medias de l’AG sont centrés sur la télévision holographique « 3D » et l'AG possède aussi ses « Paparazzis » qui n’hésitent pas à piloter une camera antigravitée pour arriver à leur fin.
Aussi, pour élargir les possibilités, nous avons mis à votre disposition des identités journalistiques différentes c'est à dire envoyé par différents employeurs :
« Le Triche Science » une revue pseudo scientifique un peu racoleuse (plus approximative que la revue française « science et vie »)
« Galaxie » qui est déjà beaucoup plus sérieux mais pas uniquement centré sur la science (type « le monde » en France)
« Eveil » est une revue mystico religieuse qui a été lancée par un groupe d’Ilmaniens (talsanite muets mais télépathes qui doivent réapprendre à parler-leur culture est assez déroutante pour les non ilmaniens). La curiosité que suscite cette publication est égale à celle dont fait preuve ses journalistes -qui ne sont pas tous Ilmaniens !
« Univers » revue scientifique par et pour les scientifiques (en France sur sol III, elle serait proche de « la recherche »).
Sachez que vous pouvez être plusieurs à travailler pour la même revue, qu’il est fréquent de travailler comme « reporters AG mercenaire pigiste » (« RAMP ») envoyé par les uns ou les autres et qu’il est de coutume dans l’AG de s’entraider pour les « reporters AG » (« RA »), à distinguer des « reporters entités » (« RE ») qui ne travaillent que dans leur monde.
(Archives du Major Turbop, Extrait de briefing d'une mission d'enquête sous couverture journalistique)


Le réseau galactique

Déploiement
Le premier réseau de relais de communication a suivi l'expansion de l'Assemblée Galactique. Le détournement de son utilisation à des fins économiques et guerrières lors de la 1ère AG, puis le désintéressement et l'abandon des relais lors de la deuxième, sont une des causes de leur effondrement. Une triche-radio n'est pas un gros appareil, la réception et l'émission de messages ne demandent pas une abondance de mécanismes. Cependant, le triage des informations, leur codage, tout le traitement des données, nécessitent la présence de relais avec des ordinateurs puissants. Le réseau de relais de communication de l'AG ressemble donc plus au réseau Internet qu'à un réseau téléphonique.
Les relais sont répartis dans tout l’espace de l’AG. Une planète membre de l'AG doit être minimum au niveau NT5 pour être connecté au réseau AG. Des relais existent pourtant près de planètes moins évoluées, comme la Terre. Installé aux confins du système solaire, il permet de faire passer les nouvelles pour ce monde qui intéresse fortement l'AG (et la Guilde). Certaines régions du réseau AG sont plus actives que d’autres en raison du nombre de relais, de leur proximité et des ordinateurs interconnectés. L'univers est grand et il faut du temps pour que les informations traversent certaines parties du réseau pour arriver à leur destination. Souvent quelques minutes pour un système voisin et parfois des mois avant d'être capté par un relais situé à l'autre bout de l'univers ! Les régions de l'univers situées dans les zones de faible densité stellaire sont plus isolées, le réseau y est plus lent, quand il existe. Les tempêtes dans la dimension TL peuvent couper momentanément les connections.
Certaines entités AG ont refusé d'être connectées (raisons multiples envisageables). Des relais y existent quand même, mais ne font que relayer les informations entre deux autres entités plus lointaines. Ou permettent aux plus hautes autorités de l'AG seulement de s'en servir (y compris la FRAG). Dans bien des cas, seul l'astroport est connecté et donc seuls les officiels de l'AG ou les triche-voyageurs.

Utilisation
Le réseau est potentiellement très puissant, quand il fonctionne et qu'il est bien renseigné ... Le réseau de l'AG étant une sorte d'Internet galactique, les informations circulant dans ce réseau sont très variées. Elles vont du simple signal code radio aux transmissions holographique interactives. La véracité des informations véhiculées par le réseau AG est plus que sujet à discussion. Dans certaines parties de l'univers, il est surnommé « le réseau des milles mensonges ». De plus des « virus » ou « couleuvres » sont apparus dans le réseau comme à l‘occasion de la tentative hégémonique de « l’Ordre nouveau ». Les informations diffusées étant bien moins fiables que notre Internet, rien ne vaut l'expédition d'une équipe de Megas.
De nombreuses entités AG ont développé des systèmes d’intelligences artificielles pour se protéger ou manipuler les données du réseau AG à leur avantage. Des factions/êtres/IA peuvent en brouiller un secteur. La destruction d'un ou plusieurs relais coupe le réseau. Une division spéciale de la garde galactique est dédiée à son entretien et à sa police. Une brèche peut empêcher le fonctionnement du réseau, indiquant que l'univers connecté par la brèche ne possède pas les lois permettant l'existence d'une triche-radio. Certaines expériences auraient prouvé que dans des régions particulières de l’AG, il serait possible d’effectuer des téléportations par l’intermédiaire du réseau AG mais cette information est peut-être un des nombreux bobards véhiculés sur le réseau …

Univers virtuels
Plusieurs univers virtuels sont accessibles à partir du réseau. Pour s'y connecter, il est nécessaire d'être proche du système qui héberge l'univers virtuel, sous peine d'avoir un temps de réponse exécrable ; ordinairement, il est préférable d'être dans le même système solaire pour pouvoir se connecter dans de bonnes conditions.

Double numérique
Cependant, il existe une alternative qui nécessite un univers virtuel très puissant, un « Numérisateur biologique ». Il prend un cliché du réseau synaptique d'un être afin de l'émuler dans une réalité virtuelle évoluée. Le corps de l'être est émulé de façon plus sommaire mais si les bons paramètres sont entrés, il peut être augmenté ou adapté à l'univers virtuel.
Cependant, s'agissant d'une technologie NT7, elle est difficile à maîtriser. Et oui ! Très peu d'univers virtuels sont capables d'émuler un être virtuel dans toute son intégrité mentale. Dans QF100001, le numérisateur biologique est, soit une relique d'une civilisation plus avancée que l'AG, soit un prototype qui ne permet qu'une numérisation approximative de l'être original.
Ceci dit, avec un tel appareil, il est possible de numériser une version virtuelle d'un être et de l'envoyer dans un univers virtuel ; Il est autonome et fait (en théorie) ce qu'il a à faire dans l'univers virtuel puis repart à travers le réseau pour rendre compte de ses actions. Cela peut prendre du temps. Par exemple : 4 jours pour envoyer le gros fichier dans l'univers virtuel qui se trouve à l'autre bout de la galaxie, plus 3 jours pour effectuer les recherches ou les actions sur l'univers virtuel plus 4 autres jours pour ré expédier le fichier, soit 11 jours) pendant lesquels l'être à le don d'ubiquité virtuel, ce qui peut aboutir à des situations délicieusement complexes comme une copie qui ment à son original pour des raisons qu'ignore l'original (piratage, changement d'avis, volonté de continuer à exister individuellement ...). L'original ne sait pas ce qu'a fait sa copie (théoriquement conforme ...) dans l'univers virtuel avant son retour.
Il reste aussi le problème du moyen de réintégrer les informations collectées ce qui pourrait se passer sous une forme de fusion mentale (avec risque d'altérer l'original par des éléments cachés dans la copie ou même par la volonté propre de la copie !). Presque aussi jouissif que les problèmes de transfert, mais plus aléatoire !

Le Mega pony-express
Quand pour certaines raisons, le réseau ne passe pas de lui-même (dans les parties de l'AG où le réseau a été déconnecté, piraté, ou dans des régions de densité faible, sur des planètes réfractaires à cette technologie, ou tout simplement dans un univers parallèle), les messages sont portés entre deux points par une méthode plus rudimentaire. Le système ressemble à ce qui se faisait dans le grand Ouest avec le pony express. Avec des aventuriers faisant le relais pour amener les nouvelles contre tous les dangers. Navigant entre des postes relais éloignés, petits villages perdus dans l'univers, les messagers tentent de livrer le plus vite possible leur colis. Les nouvelles et les courriers sont stockés dans des petits coffres à données (ou « malles »). Convoyées entre les mondes, les malles sont branchées à l'arrivée au réseau local. Les Megas étant des messagers, il arrive que pour une malle importante, on leur confie une telle mission. L'entreprise en charge de cette activité s'appelle le stellar-express.

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