L’étique et la psychologie dans Mega (les références

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L’étique et la psychologie dans Mega (les références

Message par admin » jeu. déc. 09, 2010 4:27 pm

[Post #00000565 : 'L’étique et la psychologie dans Mega (les références)']Wed Jan 14 05:57:55 CET 1970

Je propose se sujet en deux parties :

1/Celui ci "L’étique et la psychologie dans Mega (les références)"qui reproduit les textes servent de base à l’élaboration de la discussion.

2/Et « discussion sur l’étique et la psychologie dans Mega. » sur lequel nous pourrons débattre.

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Re: L’étique et la psychologie dans Mega (les références

Message par admin » jeu. déc. 09, 2010 4:28 pm

[Post #00000567 : '']Wed Jan 14 05:57:56 CET 1970

Pour commencer voici les écoles Mega version de Maga4


Apprentissage, voies, écoles

L'apprentissage:
L'enseignement est organisé en écoles, où la relation fondamentale est celle qui unit le
maître au disciple. Le point de départ de chaque école est toujours un maître fondateur,
dont on honore la mémoire; la transmission est donc comme une chaîne dans le temps,
où chaque maillon apporte son lot d'évolutions, d'où l'importance du choix du
successeur. De là aussi découle parfois une hiérarchisation importante, qui rapproche
certaines écoles de structures militaires, où chaque élève est placé à un certain endroit,
en fonction de son degré d'avancement dans la voie. Cette hiérarchie est définie soit par
des passages initiatiques (épreuves), soit par le maître lui-même.
La relation maître-disciple n'est ni unilatérale, ni didactique, mais créatrice, le maître ne
donne pas un savoir tout fait, mais est lui-même en travail, et le but du disciple est de
"voler" au maître ce que lui sait sans le savoir forcément (car découlant d'une pratique
pas nécessairement entièrement consciente). Le maître transmet son enseignement aux
élèves qui s' immergeant dans sa pratique, lui renvoie l'image de son travail.

Les voies
Les voies, dont l'origine remonte à la fin de la « grande errance », sont au nombre de
cinq:
- Grande voie interne: regroupe des écoles très dispersées, les plus mystiques; des
maîtres avec très peu d'élèves, généralement implantés sur des mondes éloignés, travaillent
sur cette relation fine aux énergies de l'univers; ce sont les plus complexes des
mégas: en relation avec des énergies inaccessibles à la plupart des autres; mais de caractères
difficiles, incompréhensibles, etc... Ce sont aussi les plus aptes des mégas à manipuler
les énergies magiques.
- Voie interne mineure: les Mac Giver de l'univers, avec une perception rapide des
règles physiques de chaque univers, une capacité à innover ou à réagir en fonction de
l'univers matériel; correspond à cette voie des écoles avec un grand nombre d'adoptés
pratiquant plutôt le prosélytisme (bases de données diverses); les pratiquants de cette
voie sont des maîtres batisseurs (construction de tétraèdre, cartographie des points de
transit, etc...) et possèdent sûrement la connaissance la plus complète des univers.
- Voie de l'invisible (externe): ils sont à l'aise à peu près dans tous les univers, dont ils
appréhendent les règles sociales et psychologiques rapidement; leur capacité à lier des
relations avec les membres de n'importe quelle société, en font généralement des
membres essentiels d'un groupe. Depuis que Sounk-Iga-Shmoo a créé la guilde, la
structure des écoles de cette voie a éclaté. Généralement, les maîtres de cette voie n'ont
généralement qu'un ou deux disciples, avec lequel ils forment des petits groupes infiltrés
dans des sociétés locales et spécialisés dans les arnaques et coups fourrés les plus divers.
- Voie de l'avantage (externe): Les adoptés de l'avantage suivent généralement un
entraînement physique très dur, développe une maîtrise hors du commun: spontanéité,
force, endurance; pas seulement des Gros Bill, mais partant de l'art de la guerre, les mégas
de cette voie étendent les principes martiaux à tous les domaines de l'existence; le
guerrier et le stratège donc.
- Voie de la volonté (externe): Les mentats des mégas; ont un avantage au transfert, et
pour développer les pouvoirs psychologiques. La pratique intensive de la manipulation
influe négativement sur leur caractère et ont leur prête un grand nombre de déviance (intolérance,
usage de drogues, etc...)
On peut considérer chaque voie comme une sorte de plus petit dénominateur commun
entre toutes les écoles d'une même voie: une source historique et philosophique commune.
Alors que la guilde et ses spécialisations (écosophe, patrouilleurs) offre au méga
un bagage technique, laïque et utilitaire, la voie (et l'école) s'intéresse davantage à la
personne, son développement et sa philosophie. Si l'on prend un écosophe, on peut avoir
quelqu'un de très docte, compétent en linguistiques, ethnologie, etc... Un adepte de la
voie de l'invisible est plus quelqu'un capable de rentrer en sympathie avec ses interlocuteurs
(comprendre leur fonctionnement, leurs objectifs, etc...), mais de façon souvent
plus intuitive. Il serait en quelque sorte perméable, un peu schyzophrène même, mais en
l'assumant. Au contraire de la voie de la volonté, les adeptes sont plus arrogants, manipulateurs,
qui s'imposent davantage; étant plus familier avec le transfert, il serait en
même temps plus au courant de ses dangers et auraient plus tendance à se protéger des
autres.

A partir de là, chaque école est défini par un certain nombre de caractères:
- Maître fondateur
- Maître actuel (personnalité, histoire);
- Nb d'adoptés,
- Hyérarchie: reliée au paramètre précédent; on peut imaginer des écoles où la transmission
a toujours lieu de maître à disciple, ou d'autres encore où l'apprentissage est une
cascade infinie, à tel point que certains adoptés n'ont vu le maître qu'en photo.
- Planète de base (on peut aussi imaginer des ordres itinérants),
- rituel d'adoption: pour les amateurs de background,
- structure de progression (condition, épreuves, etc...)
- entraînement et caractéristiques favorisées.
Suivent des caractères à deux pôles, qui peuvent recouper ceux des P.J.:
- secret contre prosélytisme: soit l'école se considère en mission pour faire partager son
savoir à la galaxie (ou au moins aux mégas), soit au contraire, l'opacité est totale, par
mysticisme, ou pour ne pas divulguer des techniques dangereuses;
- ascétisme contre sensualité: "rejeter le corps et ses désirs (qui sont passagers) pour atteindre
la voie essentielle" / exaucer tous ses désirs, c'est embrasser la galaxie et repousser
les limites de la perception;
- solitude contre sociabilité: "se retirer du monde pour retrouver le vrai soi et entrer en
communion avec l'intercontinuum" / "trouver le silence dans le désert est facile, la vrai
méditation est dans le bruit de la foule, dans le fracas de la bataille, etc...";
- pauvreté contre matérialisme;
- humilité contre arrogance: évidemment, toutes les écoles se prétendent du côté de l'humilité,
mais le développement d'un savoir et de techniques qui les placent au delà des
simples mortels, ne peut-il pas amener nos mégas à développer une suffisance ?;
- psychologique: adaptabilité contre fanatisme;
- énergie: interne (transit) contre externe (transfert); les "internes" ont des affinités supérieures
avec les énergies fines de l'intercontinuum (par exemple, pour construire et
consacrer un tétraèdre, communiquer avec les créatures de l'intercontinuum, ou utiliser
la magie dans les univers où c'est possible.)

Les maîtres fondateurs des voies

Arsilon, voie de l'invisible
L'héritage d'Arsilon, notamment à travers son disciple et fondateur de la guilde des mégas,
Sounk-Iga-Shmoo, a imprégné les valeurs de la guilde: on lui doit en effet cette
grande culture du secret, associée à une science, pour partie intuitive, des relations humaines
ou entre formes vivantes évoluées.
La légende du fondateur de l'invisible commence dans la jeunesse dorée de Norjane. Fils
aîné d'une famille de la haute-bourgeoisie, Arsilon voit s'achever avec la découverte de
ses pouvoirs, une vie oisive et insouciante, voire un brin débauchée. Il rejoint sans
conviction les premiers tétraélites et, dit-on, ne fut pas étranger aux incidents qui provoquèrent
la "grande errance".
A ce stade, plusieurs versions co-existent, mais pour une fois, nous ferons plus
confiance aux traditions des autres voies, qui s'accordent à peu près sur ceci: Arsilon fit
usage du pouvoir de transfert pour ridiculiser une personnalité politique puissante. La
plaisanterie aurait pu s'arrêter là si le tétraélite n'avait ajouté la vantardise à la potacherie...
Sans surévaluer l'évènement, il semble avoir été contemporain du climat d'intolérance
et de paranoïa qui jeta les proto-mégas sur les routes de l'exil cosmique.
Arsilon décida de se cacher dans la foule de la planète de l'univers QF, qu'un méga d'origine
terrienne a surnommée la Macao de l'espace. Il y aurait exercé plus d'une centaine
d'emplois différents, dans tous les milieux, et parfois en simultané. L'histoire raconte
même qu'en tant qu'inspecteur de police, il aurait lancé un mandat d'arrêt contre un de
ses doubles, petit chef d'une cour des miracles locales.
Esprit facétieux, complexe et subtile, Arsilon renonça à tout ce qu'il avait acquis sur
cette planète , renommée, pouvoir, richesse, pour se consacrer à la création de son école,
« le roseau éternel », sur Norjane, qui fut sur le temps de la première assemblée galactique,
sûrement la plus puissante et active.
« Le roseau éternel » fut en fait la matrice dont Sounk-Iga-Shmoo se servit par la suite
pour créer la guilde. Par un effet de dominos, les autres écoles de la voie qui dépendaient
grandement de la maison-mère périclitèrent ou furent absorbées. Aujourd'hui, un
maître n'a que rarement plus d'un ou deux disciples, qu'il initie à travers un processus
qui tient de l'association de malfaiteurs, ou du groupe d'influence, ou de l'honnête
commerce (selon le point de vue de l'observateur). Le principe en reste identique, il s'agit
de s'infiltrer dans une société, d'en appréhender les règles et d'y étendre son influence.
Tout ceci bien évidemment en respectant le code méga (même si à l'impossible,
nul n'est tenu). La faible structuration de cette voie en fait une réalité fluctuante et la
guilde, qui se plaint de ne pas trouver des interlocuteurs fiables, essaie sans succès d'organiser
des instances coordinatrices de la voie de l'invisible. On peut tout de même isoler
un certain nombre de traits distinctifs des écoles de la voie de l'invisible.
- Fascination pour la vie d'Arsilon: le maître a créé un style de vie brillant et libertaire,
une sorte de modèle mythologique du gentleman- cambrioleur- joueur – arnaqueur -diplomate
(ouf!) qui exerce une grande séduction sur la plupart des adoptés. Les adoptés
de l'invisible développe un certain charisme et pratique le détachement vis-à-vis des
conventions et de la morale sociale.
- Perception et adaptabilité psychologique: l'art des relations humaines (ou entre formes
intelligentes évoluées), de la perception des profils psychologiques, la capacité à rentrer
en empathie avec l'autre, ont été développé au rang de science par les maîtres de l'invisible.
- Culture du secret: les adoptés de l'invisible agissent très souvent en sous-marin et
savent parfaitement infiltrer tous les milieux. Par contre, s'ils excellent à faire parler les
autres, ils sont aussi connus pour savoir garder toujours quelques cartes dans leur main.
Les responsables de la guilde sont horripilés par cette tendance, mais ne peuvent se passer
d'informateurs de cette qualité.
- Faire agir plutôt qu'agir: ce principe dirige la plupart de leurs actions, et si la violence
les répugne, ils savent parfaitement amener les autres à faire le sale boulot.
- La « non-existence », c'est le concept-clé de la philosophie de l'invisible: « à mesure
que se dissout l'égo et que s'estompent les conditionnements divers, la nature même de
la réalité apparaît. Il n'y a plus alors qu'à se laisser porter par le flot de la non-existence
et à corriger ici et là les erreurs qui interviennent dans la trame de l'intercontinuum. »
La perversion de cette philosophie est qu'elle amène certains adoptés à développer des
personnalités multiples. Au point où certains d'entre eux se perdent entre tous leurs
masques et deviennent franchement incontrôlables.
Ignasool, grande voie interne
Ignasool représente un cas absolument unique dans l'histoire des grands maîtres fondateurs:
il (ou elle: on ignore son sexe) n'a jamais revu Norjane, sa planète natale et n'a pas
à proprement parler créé d'école. Mais il ne faut pas s'y méprendre: comme dit Xanadul,
"Ignasool est le soleil qui ne se couche jamais sur l'océan de la Grande voie interne". On
ne connait sa vie et ses exploits que par le récit des proto-mégas qui l'ont rencontré et
ont bénéficié de son enseignement.
De la vie qui précède « la grande errance », Ignasool n'a gardé aucun souvenir. Il fut
blessé mortellement juste avant de franchir les portes cosmiques, et resta, semble-t'il,
dans un demi-coma, alors que se détachaient les lambeaux de son existence antérieure.
« Alors je parvins à cet endroit unique où les contraires se rejoignent et où nos mondes
prennent leur source. Les principes qui régissent toute chose me furent alors révélés. J'aperçus
enfin, derrière les souffrances et le chaos, l'harmonie qui est la trame même des
cosmos et de l'intercontinuum, et à laquelle ma seconde vie est dédiée. »
Les représentations d'Ignasool, qui fleurirent pendant des siècles, présente un être mihomme
mi-femme au crâne oblong et au mystérieux sourire, tenant en lévitation dans sa
main gauche un tétraèdre et poussant par la droite une petite sphère. Aujourd'hui, ses
images ont passé de modes ou plus rarement elles sont tellement liées au dogme de l'école
qu'elles sont tenues secrètes.
Les écoles de la grande voie interne sont autant de chapelles jalousement gardées, qui se
regardent les unes les autres au mieux avec défiance. On ne compte plus les polémiques
et controverses qui ont agité la voie. Les écoles sont généralement centrées sur la pratique
d'un maître qui a une dizaine de disciples au maximum, souvent sans hyérachie. La
transmission, basée sur une tradition rarement remise en question, laisse peu de place à
la créativité des maîtres. L'entrainement est lent et difficile, comme il se doit pour une
voie qui mène à la manipulation des énergies les plus subtiles des univers.
- Sens de la magie / Sens de l'harmonie: de par leur formation, les mégas de la grande
voie interne sont les plus à même de manipuler la magie, c'est-à dire d'agir sur la nature
même de la réalité et sur les forces qui la soustendent. On raconte que certains maîtres
peuvent distendre jusqu'à l'infini l'espace et le temps. Mais tout ceci n'est évidemment
pas gratuit: ces manipulations, en fonction de la sensibilité à la magie de l'univers,
peuvent troubler l'ordre des choses (une sorte d'effet papillon magique). La magie doit
donc être employée avec parcimonie et justesse, pour servir l'harmonie et l'équilibre de
l'univers, mais aussi pour préserver l'intégrité (physique, psycho etc...) de celui qui l'a
déclenchée.
- Rites initiatiques et de progression: caractéristiques des écoles de cette voie, ce sont
plutôt des expériences dont certaines peuvent se révéler assez dangereuses.
- Méditation, gestuelle, psalmodie, transe: la manipulation de la magie ne se fait pas
simplement en remuant le bout du nez; chaque école possède sa technique pour accéder
à l'état de conscience requis. Cela peut aller de quelques secondes d'immobilité en psalmodiant
à des rituels de possession (par des créatures de l'intercontinuum) extrêmement
impressionnants.
Loukhan, voie de l'avantage
L'histoire de Loukhan, comme celles de la plupart des autres grands maîtres fondateurs,
ne nous est plus connue que par des bribes, qui à travers le prisme des ans et des générations
de mégas, nous sont parvenues avec de substantielles modifications. Mais, après
tout, qui du mythe ou de la réalité nous importe le plus?
Si l'on élimine les variantes en vigueur dans certaines écoles, Loukhan nous apparaît
pour la première fois sous les traits d'un modeste lettré, qui a découvert ses dons sur le
tard et rencontré les tétraélites peu de temps avant le début de "la grande errance".
Echappant de peu à l'épuration, il fut parachuté sur un monde peuplé de créatures nonintelligentes,
où il a développé pour sa survie "le culte du corps" (voir plus loin). Adaptable,
résitant et puissant, le méga qui s'est engagé dans la voie de l'avantage, ne doit cependant
pas oublier qu' "à travers la discipline du corps, c'est d'abord celle de l'esprit qui
est visée".
Nous retrouvons Loukhan quelques années plus tard dans les royaumes combattants de
QF1-0257. Il devient le général en chef de l'armée du clan Ada San et unifie les
royaumes en quelques années. Il applique avec bonheur les principes tactiques du combat
individuel à ceux du combat de masse.
De retour, sur Norjane, près de 70 ans après son départ en catastrophe, il fonde une
école sur un modèle militaire, la première de la voie dite de l'avantage. Loukhan, au soir
de sa vie, regroupe ses préceptes dans "le traité des cinq cosmos". Les fragments qui ont
traversé le temps ont toujours valeur d'évangile dans les écoles de l'avantage.
Les écoles de la voie de l'avantage ont conservé quelques uns des traits des écoles originelles:
- le service: au départ, l'adopté « épuisait » sa vie au service de son école. L'échec dans
une mission, le manquement à la tradition ou tout comportement honteux amenait au
déshonneur. Le seul moyen pour l'adopté de retrouver son harmonie était alors de se
donner la mort. Fort heureusement, le code s'est beaucoup assoupli et l'obligation de
« préserver la vie » qui est devenue le credo des mégas depuis la fin de la deuxième assemblée
galactique, s'accorde mal avec le suicide. Il n'en reste pas moins que les adoptés
de l'avantage vivent généralement très mal l'échec et utilisent toutes leur ressources pour
aller au bout d'une mission: certains mégas leur reprochent d'ailleurs une conception
trop élastique de l'éthique pour parvenir à leurs fins.
- le caractère martial: il est souvent sensible dans une hyérarchie très rigide et codifiée,
dans les modes de vie et d'entrainement, et le fanatisme de certains adoptés en mission.
- le « culte du corps »: à partir de l'observation des formes de la nature (les styles suprêmes
sont, paraît-il, inspirés des créatures de l'intercontinuum), les mégas de l'avantage
développent un entrainement spécifique du corps pour libérer ses potentialités: souplesse,
rapidité, force; en un mot, le corps du méga devient une « arme », qui doit bien
évidemement être maîtrisé par un esprit serein et équilibré. Un autre aspect de cet entraînement
est que la connaissance de soi amène à celle de l'autre et l'art ultime pour l'
adopté consiste à percevoir de façon quasi-instantanné chez l'autre un certain nombre d'-
informations: agressivité, qualité de l'énergie, points faibles, etc... L'avantage procuré
n'est pas qu'offensif. En effet, comme le dit le précepte, « le point qui tue, est aussi le
point qui soigne », et l'on trouve dans les rangs des adoptés ou parfois dans des écoles
spécialisées, d'excellents taumaturges.
- la maîtrise du corps implique celle de l'esprit: « comment voulez-vous que le sabre soit
droit, si l'homme ne l'est pas ? » Outre l'enseignement de la stratégie militaire, certaines
écoles de l'avantage encouragent la pratique des lettres, qui structure la pensée et nourrit
l'esprit; « le sabre et la plume ».
Olang Sik, voie de la volonté
Tara Nurgul fut une des figures marquantes de la période précédant « la grande errance
». D'origine paysanne, on dit que son étrange magnétisme se développa d'abord au
contact des bêtes. Elle impressionna les proto-mégas par sa capacité à se faire obéir des
animaux domestiques et sauvages et à faire naître en eux des émotions. De son côté,
Tara vécut son appartenance aux proto-mégas comme la chance inespérée d'échapper à
son milieu; elle ressentit d'autant plus douloureusement l'exil imposé et prit alors ce
nom, Olang Sik, symbolisant son désir de retour et de vengeance.
Et, de fait, elle fut parmi les premiers à revenir sur Norjane, mais le temps avait émoussé
sa rancune. Elle se contenta de fonder « l'océan sombre », matrice des écoles de la
voie de la volonté.
Il semble qu'Olang Sik ait jalousement gardé le secret de ses années d'exil, contrairement
aux autres maîtres fondateurs qui firent de leur vie un enseignement. Cela ne l'empêcha
pas de laisser un cadre strict à sa pratique. Parmi toutes les voies, la volonté est
sûrement celle qui est restée le plus proche du modèle originel. On peut ainsi distinguer
certains éléments de la pratique toujours en vigueur aujourd'hui:
- un ascétisme fanatique: On peut généralement reconnaître un adepte de la volonté en le
mettant sur une balance. Il semble en effet que le jeûne favorise les pouvoirs psychologiques
et chaque école a ses listes d'interdits alimentaires et autres. Olang Sik a théorisé
ses états de manque corporel qui déclenchent des « visions - hallucinations » à la base de
la manipulation psychologique.
- un penchant appuyé pour l'usage de substances illicites: tous les produits n'étant pas
interdit, les adeptes de la volonté ont tendance pour rejoindre ses états éprouvant nerveusement,
à utiliser des substances, qui les rapprochent des chamans terriens... ou des
drogués qu'on trouve dans toutes les galaxies (selon le point de vue de l'observateur).
Les mégas de cette voie ont généralement un regard particulier, soit anormalement
intense soit anormalement absent.
- des rigidités psycholoques: c'est la conséquence des points précédents, les mégas de
cette voie ont une réputation ambigüe parmi les autres mégas.
- la structure de l'enseignement: sur le modèle de la fondatrice de la voie, l'enseignement
commence généralement par la manipulation émotionnelle, pour déboucher sur celle,
plus subtile et complexe, de la pensée.
Elanil, voie interne mineure
« Là où se trouve la connaissance et la sagesse, les ombres de l'esprit se dissipent et la
nature universelle de l'intercontinuum se révèle: la matière et l'esprit sont les deux faces
d'une même chose. Interroger l'un, c'est appréhender l'autre et inversement. » Ces
quelques paroles d'Elanil, l'infatigable voyageur, l'insatiable découvreur des mondes- ils
possèdent encore beaucoup d'autres surnoms -, ont traversé les âges et résonnent toujours
dans les esprits des adoptés de la voie interne mineure. La moins mystique des approches
des pouvoirs mégas est peut-être aussi celle qui à travers le temps a conservé
une vie intellectuelle et scientifique la plus bouillonnante.
Avant même le commencement de la « grande errance », Elanil avait déjà quitté Norjane,
préférant utiliser le transit aux premiers regroupements de proto-mégas qu'ils jugeaient
stériles. On dit qu'il répertoria précisément plus de mille mondes et en visita cent
fois plus. De retour sur Norjane à un âge canonique, il jeta les bases de la première classification
des mondes et des univers, qui resta pertinente pendant plus de dix mille ans.
Sa grande oeuvre fut la création de son école, « l'aleph », qui est toujours la seule représentante
de sa voie et possède peut-être la connaissance la plus complète de l'univers,
sauf pour la magie. Qu'on ne s'étonne pas que l'école ne se soit pas divisée, elle sut toujours
faire des controverses un aliment pour s'agrandir et augmenter son savoir. Le problème
avec tout ceci, c'est qu'avec la recrudescence des mégas, l'école est devenue aujourd'hui
une pieuvre à l'intérieur de la guilde, aux contours larges et imprécis, qui
donne parfois une forte impression de désorganisation.

La voie mineure interne a bien sûr connue des hauts et des bas. Au cours de la deuxième assemblée galactique,
« l'aleph » réalisa son plus grand projet, « le pantin », une sorte d' ordinateur organique démesurée. Il avait été
conçu dans un monde QF, pour pouvoir récupérer et accumuler de façon quasi automatique les savoirs de tous
les peuples intelligents, une sorte de bibliothèque universelle miroir des mondes et des connaissances. Au cours
des sombres évènements qui marquèrent la fin de la deuxième assemblée, le chemin vers « le pantin » fut,
semble-t'il définitivement, effacé. Ceci n'empêche pas les adoptés de la voie interne mineure de rêver qu'un jour
ils accèderont à cette bibliothèque universelle, qui dans un des recoins d'un des univers, infatigablement
accumule toujours les savoirs.

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Re: L’étique et la psychologie dans Mega (les références

Message par admin » jeu. déc. 09, 2010 4:28 pm

[Post #00000652 : '']Wed Jan 14 06:00:42 CET 1970

Messagers de l’intercontinum…

…Parallèlement, leurs instructeurs vont les former à l’esprit de la guilde, un code moral souple sur certains, mais intransigeant sur d’autres.
Si la rareté des individu possédant les pouvoirs de Mega pousse la guilde à confier à certain agents peut fiables des missions de moindre importance, il est hors de question de développer ces capacités chez des sujet potentiellement dangereux !...

(Mega3 p2 « messagers de l’intercontinum »)

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Re: L’étique et la psychologie dans Mega (les références

Message par admin » jeu. déc. 09, 2010 4:29 pm

[Post #00000653 : '']Wed Jan 14 06:00:42 CET 1970

Réputation …

… en cas de manquement grave à l’étique Mega, comme un meurtre gratuit, des actes de sadisme ou la dissémination de technologie avancée sur des planètes en cour de développement (volontaire ou par pure négligence), la réputation est réduite a 0 quelque soit son score précédent.

(Mega3 p39 « réputation »)

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Re: L’étique et la psychologie dans Mega (les références

Message par admin » jeu. déc. 09, 2010 4:29 pm

[Post #00000654 : '']Wed Jan 14 06:00:42 CET 1970

L’esprit Mega

L’un des ingrédients d’une bonne partie de jeu de rôle est la liberté d’interprétation que s’octroie le MJ vis-à-vis du jeu ou du scénario pour en faire sa création.
Les règles de Mega sont aussi polyvalentes que possible pour, justement, permettre se genre de développements personnels.
Mais on peut créer sa propre branche et vouloir de temps en temps retrouver le tronc commun du jeu.
Voici en quelques mots la ligne directrice des auteurs.

(Mega3 p42 « l’esprit Mega »)

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Re: L’étique et la psychologie dans Mega (les références

Message par admin » jeu. déc. 09, 2010 4:29 pm

[Post #00000655 : '']Wed Jan 14 06:00:42 CET 1970

Les vieux sages de l’AG

Les Mega sont présélectionnés, et donc malgré les erreurs humaines toujours possibles des recruteurs, les agents de la guilde des Megas sont censés adhérer a sa faconde voire.
Cette philosophie est l’accumulation de milliers d’années d’expérience.
Au début, la guilde fut fondée par un ancien voleur, et il lui en est resté une certaine souplesse quant a la morale.
Principaux artisans de la création de la première assemblée galactique, et de sa cohérence, les Megas ont gardé la manie de se mêler des affaires du cosmos, même si aujourd’hui, la guilde ne se met plus en avent (sans pour autant être occulte, ni se dissimuler).
Amenée à côtoyer les plus hautes personnalités de l’AG, à visiter des planètes oubliées de tous, à réparer les engrenages grippés du continum, les agents Mega se sentent un peut « au-dessus de la mêlée », pas élitiste mais fiers (ou carrément orgueilleux selon les cas).
On peut imaginer la guilde comme une ONG qui travaillerait à la fois « pour » et « en marge » de l’ONU, mais dont l’ambiance interne serait dans l’esprit des samouraïs médiévaux japonais, ou du moins des élèves d’un grand maître en en arts martiaux.
Une démarche ou l’accomplissement personnel se mêle à une certaine vision du monde, aux buts réfléchis et à l’éthique de la guilde, et à la recherche d’une certaine esthétique de vie.
N’oublions pas que si les joueurs incarne des Megas originaires de la la terre, il existe à côté d’eux des agents venant de divers mondes (parfois de souche terrienne très ancienne).
Ces agents sont beaucoup plus pénétrés de la philosophie de la guilde que les terriens.
Il sont plus sages, plus légalistes, plus prudents, et malheureusement parfois moins efficaces.
Les Megas terriens sont un peu hypocritement envoyé par la guilde en sachant pertinemment que s’ils doivent faire ce dont ils n’ont pas le droit, ils « prendront le gauche ».
Cela n’est jamais dit explicitement aux personnages, mais comme on le voit dans l’expérience, si les graves manquement ne peuvent êtres ignorés (assassina gratuit, abandon volontaire de matériel…), les petites entorses (entorses qui ne viennent même pas à l’idée de bien d’autres agents non terriens, conditionnés par l’omniprésence et la puissance de l’AG, et de ses forces).
Le piège est qu’à l’inverse, parfois, un PSJ qui accompagne les Megas en mission est un observateur de l’AG qui étudie le comportement des terriens.
Rien n’est simple.

(Mega3 p42 « les vieux sages de l’AG »)

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Re: L’étique et la psychologie dans Mega (les références

Message par admin » jeu. déc. 09, 2010 4:29 pm

[Post #00000656 : '']Wed Jan 14 06:00:42 CET 1970

En pratique

Les personnages de référence les plus proches des Megas, ce sont les agents spatio-temporels Valerians et Laureline, la BD de Crhristin et Mézières (éd Dargaud).
Agissant une foie officiellement, la suivante incognito, sur des planètes hyper technologiques ou au contacte de populations primitive isolées, ils sont souvent livrés a eux même sur des problèmes d’ampleur galactique…
Les spatialisations Mega élargissent un peut l’horizon des agents de la guilde, mais leurs missions ont en commun d’œuvrer pour la sécurité de la population ou leur retour a des conditions normale.
Même lorsqu’ils doivent protéger une seule personne, c’est qu’elle détient la clé d’un problème qui en concerne des milliers ou des milliards d’autres.
Les Megas sont donc censés se conduire comme des héros James-bondiens (un James Bond qui, comme on l’a vu, peut prendre un bon coup de sang après de bons et loyaux services).
Si trops de législation ou de rigueur dans les missions leur pèsent un peut, il est possible de leur faire faire un petit détour chez les renégats « modérés », ou de les entraîner dans des missions au service d’anciens Megas.
Enfin, d’une part certaines spécialisations peuvent les amener à se transformer en véritable pionniers, explorateur ou térraformeurs, et d’autre part leur origine terrienne les prédispose à toute missions sur des terres parallèles, qui peuvent se jouer sur plusieurs parties et les plonger dans une ambiance historique ou policière, ou ils oublieront l’AG es ses robots holographiques…
Dans tous les cas, privilégiez l’usage de la ruse et des paralysants plutôt que des lasers lourds.

(Mega3 p42 « en pratique »)

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