L'échelle chiffrée est sans doute indispensable dans le cas de Mega, mais garder une correspondance textuelle est le but recherché. Le score chiffré peut servir de pédagogie pour intégrer le sens des adjectifs correspondants.
Une échelle de termes bien différenciée peut se conserver si on réserve des termes "courants" (de médiocre à mythique) pour les humains et assimilés, et des termes baroques (pas d'idée, là, à froid...Supercalifragilistiquexpialidocious?) pour les extrèmes/hors norme (moins courants d'ailleurs).
De plus on peut élargir le cercle des possibilités si on considère qu'un perso "exceptionnel" se retrouve face à une difficulté "normale" si le problème à résoudre est "exceptionnel".
Une difficulté "exceptionnelle" (pour lui) sera donc un pb situé à 4 ou 5 paliers au dessus. Ce "réajustement" est implicite, et donc masqué, dans les calculs de type Car+talent+ou-bonus/malus+ou-difficulté, mais on peut choisir de le faire apparaitre.
Une piste suivie est de ne pas inclure la difficulté dans le calcul du jet de dé du PJ, mais de laisser au MJ l'option d'annoncer indicativement une "difficulté apparente" ou même d'être évasif . Le système doit alors permettre au MJ d'apprécier facilement le résultat des dés selon la difficulté réelle, dont le PJ n'a une idée plus précise qu'une fois effectuée sa première tentative.
On le pratique à notre table de jeu dans Vampire, lorsque le MJ attend au moins 3 succès, voir au moins 5 succès pour qu'une action réussie vs un ennemi balaize aie les conséquences voulues par le PJ et non des effets certes postifs mais périphériques...
De plus, les échelles "hors des normes humaines" peuvent être logarithmique et non linéaires.
C'était le cas dans Thoan, ou seul le niv 6 humain pouvait toucher un niv 1 surhumain (et ainsi de suite par échelle de 6, comme "Surhumain 6 vs Transformers 1"...)
Cette approche permet de répéter les même termes à l'échelle du dessus/dessous : Un farfadet mythique... un dragon médiocre... Un dieu médiocre

A suivre
Didier Guiserix